1) Quelle est l'idée fondamentale de la philosophie grecque ?
« La philosophie grecque gravite autour de l’idée fondamentale qu’une connaissance de plus en plus élevée peut permettre à l’homme de contempler la Vérité et s’identifier à Dieu, ne serait-ce qu’un court instant. C’est là ce qu’affirmeront Platon, Aristote et Plotin »
2) En quoi la doctrine de la création est-elle importante pour notre approche de la philosophie ?
Les récits de la Genèse nous invitent à réfléchir tout d’abord sur ce perpétuel effort de l’homme pour demander à la connaissance de faire de lui un dieu. Lorsque le serpent affirme : « Vous serez comme des dieux », il formule une promesse et une prévision exaltantes que l’homme s’efforcera de réaliser au cours des entreprises d’où naît la trame de son histoire. La réalisation d’un tel programme passe par la consommation des fruits de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, et non par celle des fruits de l’Arbre de Vie (Jean Brun, p. 11)
La doctrine de la création tel qu’il nous est narré dans le livre de la Genèse relève une antinomie fondamentale et inconciliable avec le postulat de la pensée philosophique grecque. La Bible en effet souligne à maints endroits l’impossibilité de l’homme à se hisser au rang de dieu ; elle l’invite même à ne pas concevoir une quelconque image de dieu, ceci le conduisant à une vision anthropomorphique de la Divinité (voir les mythologies). A l’inverse de la pensée grecque le mouvement de la connaissance demeure l’apanage de Dieu, dans la révélation qu’il donne de lui-même, qu’elle soit générale ou spéciale. Il n’y a de salut que dans la connaissance du vrai Dieu et non dans la connaissance perfectible de l’homme qui lui permettrai d’atteindre une quelconque illumination.
« La philosophie grecque gravite autour de l’idée fondamentale qu’une connaissance de plus en plus élevée peut permettre à l’homme de contempler la Vérité et s’identifier à Dieu, ne serait-ce qu’un court instant. C’est là ce qu’affirmeront Platon, Aristote et Plotin »
2) En quoi la doctrine de la création est-elle importante pour notre approche de la philosophie ?
Les récits de la Genèse nous invitent à réfléchir tout d’abord sur ce perpétuel effort de l’homme pour demander à la connaissance de faire de lui un dieu. Lorsque le serpent affirme : « Vous serez comme des dieux », il formule une promesse et une prévision exaltantes que l’homme s’efforcera de réaliser au cours des entreprises d’où naît la trame de son histoire. La réalisation d’un tel programme passe par la consommation des fruits de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, et non par celle des fruits de l’Arbre de Vie (Jean Brun, p. 11)
La doctrine de la création tel qu’il nous est narré dans le livre de la Genèse relève une antinomie fondamentale et inconciliable avec le postulat de la pensée philosophique grecque. La Bible en effet souligne à maints endroits l’impossibilité de l’homme à se hisser au rang de dieu ; elle l’invite même à ne pas concevoir une quelconque image de dieu, ceci le conduisant à une vision anthropomorphique de la Divinité (voir les mythologies). A l’inverse de la pensée grecque le mouvement de la connaissance demeure l’apanage de Dieu, dans la révélation qu’il donne de lui-même, qu’elle soit générale ou spéciale. Il n’y a de salut que dans la connaissance du vrai Dieu et non dans la connaissance perfectible de l’homme qui lui permettrai d’atteindre une quelconque illumination.