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17) Quelle est l'importance de l'analogie chez Thomas d'Aquin ?

4 participants

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Monnier

Monnier

Le futur dominicain Thomas d’Aquin, « l’unique théologien optimiste » (G.K. Chesterton), s’est largement appuyé sur l’œuvre du philosophe antique Aristote. « On pourrait centrer autour de la notion d’analogie tout ce qui sépare saint Thomas de saint Bonaventure. » […] Chez saint Thomas, la doctrine de l’analogie résulte de la synthèse d’un thème platonicien, celui de la participation, et d’un thème aristotélicien, celui de l’unité de l’ordre par préférence à un Premier. L’être n’est pas une forme mais un acte, la causalité n’opère pas sur le mode de la ressemblance de la copie au modèle, mais sur celui d’un être à l’égard d’un autre qui le produit. L causalité efficiente distingue donc le Créateur du créé, bien que tous deux communient dans l’acte puisque l’acte de l’agent devient celui du patient ; l’analogie est donc fondée unius ad alterum. » (pp.121/2). Là est toute la nouveauté de l’analogie de saint Thomas par rapport à Bonaventure. Alors que Thomas maintient la distance, l’intervalle entre le créateur et la créature, Bonaventure cherche les liens qui les unissent.

frédéric

frédéric


Thomas d’Aquin englobe la vie dans une vaste synthèse tout ce qui doit permettre à l’homme de faire son salut grâce a une connaissance révélée et grace à un savoir révélateur. Il crée une somme qui se construit autour de la doctrine de l’analogie. Non pas comme chez Bonaventure qui cherche par elle le lien qui uni la créature et le créateur. La doctrine de l’analogie chez d’Aquin est une synthèse entre la participation Platonicienne et l’unité de l’ordre chez Aristote. Ainsi « la causalité efficient distingue donc le Créateur du créé ». Aquin montre l’existence de l’essence respective des créatures qui toutefois sont dépendante à l’égard de Dieu. Il n’y a plus chez lui, par cette analogie de lien d’essence entre le créateur et le créé. Cette doctrine permet donc de clarifier les rapports entre créature (base de la science inspirée par Aristote) et le créateur (utilisation de l’Ecriture), p 121. Réconciliation entre raison et religion par cette analogie.

317) Quelle est l'importance de l'analogie chez Thomas d'Aquin ?  Empty Résumé Lun 14 Mai - 7:28

Admin

Admin
Admin

L'analogie chez Thomas est un principe organisateur très critiqué par les théologiens protestants qui ont malheureusement reçu Thomas à travers le résumé erroné de Cajétan.
Dans la compréhension traditionnelle de Thomas, l'analogie est un principe reliant Dieu et sa créature qui sert notamment à expliquer comment nous pouvons utiliser de même prédications à la fois de Dieu et de l'homme. Par exemple : pouvons-nous utiliser de même manière ces deux phrases
- Dieu est juste
- je suis juste
Si Dieu et l'homme sont ontologiquement différents, cela ne veut-il pas dire que l'homme ne peut pas connaître la justice de Dieu ?
Non, répond Thomas : je peux connaître la justice de Dieu car une qualité est utilisée proportionnellement à l'Etre duquel elle est utilisée. Ainsi la justice de Dieu est infinie car elle est rapportée à un Etre infini (et parfait).
L'existence de l'homme est donc dépendante de Dieu qui est la source parfaite de toute vie.

La critique faite par les théologiens protestants est que cette perspective semble cependant affirmer que la seule différence entre Dieu et l'homme est qu'ils ont une place différente dans une même "échelle de l'être" (Dieu est un être parfait, l'homme est un être imparfait) et non que Dieu est un être différent de l'être de l'homme.

https://apologetique.forumgratuit.org

Guillaume

Guillaume

C'est à son entrée en 1484 chez les frères Dominicains du monastère de Gaète que Cajétan, en réalité Jacopo de Vio prend le nom de "frère Thomas". Il poursuit ses études de théologie et de philosophie à Naples, Bologne et Padoue.

Professeur de théologie dans les universités de Pavie et Rome, il acquiert en ce domaine une renommée considérable à la suite d'un débat public avec Pic de la Mirandole à Ferrare en 1494.

Nommé en 1507 procurateur général de l'ordre des Dominicains, il en devient général en 1508, fonction qu'il assure jusqu'en 1518.

En 1511, il fait preuve d'un grand zèle dans la défense des droits du pape Jules II contre le concile de Pise, polémiquant avec Jacques Almain et publiant une série d'ouvrages qui seront condamnées par la Sorbonne et brûlées par ordre du roi Louis XII.

Il joue un rôle de premier plan lors du cinquième concile du Latran, convoqué en 1512 par Jules II pour contrer les effets du concile de Pise, obtenant l'adoption d'un décret reconnaissant la supériorité de l'autorité du pape sur celle des conciles.

Il est encore chargé de plusieurs missions par Jules II et Léon X, et obtient en 1517 l'évêché de Gaète, avec le chapeau de cardinal au titre de San Sisto.

En 1518 il est envoyé en Allemagne comme Légat Apostolique pour participer à la Diète de Francfort ; il tente, sans succès, de ramener Martin Luther à la foi catholique (débat des 12-14 octobre 1518)1.

De retour à Rome en 1519, il participe à l'élaboration de la bulle Exsurge Domine et s'attache à commenter la Somme théologique de saint Thomas d'Aquin afin de lutter contre les thèses de Luther. Ses interprétations sont très précises et s'appuient sur la logique. Cajetan est considéré comme un des premiers penseurs qui a systématisé la pensée de saint Thomas d'Aquin pour en faire le courant de pensée appelé thomisme.

Il se distingue également comme exégète. Il supplée à son ignorance de l'hébreu en consultant des rabbins et grâce à sa familiarité avec le texte grec. De 1523 à 1532 il publie en plusieurs volumes une traduction et un commentaire littéral de la Bible, comprenant une large part de l'Ancien Testament et la presque totalité du Nouveau Testament (à l'exception de l'Apocalypse de Jean). Son insistance sur la recherche de la signification littérale du texte le place aux origines de la tradition exégétique catholique moderne.

En accord avec le cardinal Jules de Médicis lors du conclave de 1521‑1522, il assure l'élection du pape Adrien VI. Il conserve son influence lorsque ce même Jules de Médicis accède au pontificat sous le nom de Clément VII. Nommé par ce dernier membre d'une commission de cardinaux chargée d'examiner la situation créée par les progrès de la Réforme luthérienne dans le Saint Empire, il s'oppose à l'opinion majoritaire en recommandant certaines concessions aux Luthériens, notamment le mariage des prêtres, comme dans l’Église orthodoxe, et la communion sous les deux espèces, en accord avec les décisions du concile de Bâle.

De 1523 à 1524 il participe à l'organisation de la résistance contre l'invasion turque en Allemagne, en Pologne et en Hongrie.

En 1527 il est fait prisonnier lors du Sac de Rome par les Lansquenets puis libéré contre rançon.

En 1534 il prononce la sentence définitive de validité du mariage de Henri VIII et Catherine d'Aragon, refusant le divorce au souverain anglais.
Source : Wikipedia

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