Thomas d'Aquin a proposé, au XIIIe siècle, une œuvre théologique qui repose, par certains aspects, sur un essai de synthèse de la raison et de la foi, notamment lorsqu'il tente de concilier la pensée chrétienne et la philosophie réaliste d'Aristote.
Il distingue les vérités accessibles à la seule raison, de celles de la foi, définies comme une adhésion inconditionnelle à la Parole de Dieu.
L'analogie de l'être est le concept clé de toute la métaphysique thomasienne, car il rend compte de l'unicité du réel tout en maintenant sa multiplicité, et lui imprime un mouvement dynamique et hiérarchique vers Dieu, terme vers lequel tout étant tend et s'ordonne.
L'être en tant qu'être n'est ni univoque, ni équivoque, il est analogue en tant qu'analogie de proportionnalité.
Il se hiérarchise intrinsèquement dans toutes les choses selon qu'elles se rapprochent plus ou moins de l'Être en plénitude, Dieu, car toute hiérarchie implique une relation ou une référence à quelque chose d'unique.
Il y a une hiérarchie ontologique qui est une « analogie de proportionnalité ». Tous les êtres font référence à quelque chose d'unique, Dieu.
Le principe de l'analogie est donc très important chez Thomas d'Aquin car elle l'amène a conclure qu'il y a un mouvement vers Dieu qui est non seulement dynamique vers mais aussi hiérarchique ce qui implique une relation et une référence a quelque chose d'unique qui est Dieu.
Il démontre ainsi que tout vient et dépend du Dieu créateur ce que déclare l'écriture "Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes". 1 Cor 8.6