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Ch. 3, Question 17. Quelle est l'importance de l'analogie chez Thomas d'Aquin ?

5 participants

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Admin

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obarrucand

obarrucand

L’analogie chez Thomas d’Aquin est la synthèse d’un thème platonicien, celui de la participation, et d’un thème aristotélicien, celui de l’unité de l’ordre par référence à un Premier.

  • Il y a le Créateur qui est l’acte efficient qui donne le créé, mais Créateur et créé sont en communion car l’acte du Créateur devient celui du créé (celui que le créé peut faire, il « hérite » de l’acte du Créateur).

  • Les créatures sont ainsi installées dans leur être propre, dans leurs essences respectives, et dans une dépendance à l’égard de Dieu.


Jean Duns Scot va refuser cette approche et faire la critique de l’analogie. La formulation qui en est faite permet de mieux comprendre ce qu’il en est et ce qui est en jeu.

  • L’analogie ouvre une voie selon laquelle nous pourrions parler de l’être de Dieu car celui-ci est analogue à l’être des créatures. Cela présuppose que l’on connaît déjà, et l’être des créatures et l’être de Dieu, pour conclure ensuite qu’ils sont analogues. C’est donc à tort que l’on dit pouvoir passer du premier au second.

  • Jean Duns Scot remet les choses dans le bon ordre : il ne faut donc pas remonter des effets vers la Cause, Dieu comme premier Moteur chez Aristote, mais méditer sur la Cause pour aller ensuite vers ses effets.



Dernière édition par obarrucand le Jeu 8 Déc - 10:37, édité 1 fois

3Ch. 3, Question 17. Quelle est l'importance de l'analogie chez Thomas d'Aquin ?  Empty L'analogie chez Thomas d'Aquin Mar 6 Déc - 17:23

Fred BICAN

Fred BICAN

Auteur d'une « philosophie du bon sens » (dixit CHESTERTON), où le monde n'est pas « une entité voilée d'illusions », Thomas d'Aquin accepte que l'esprit humain peut rencontrer la réalité (en cela il oppose un optimisme aux philosophies grecques subjectivistes - ex. les cyniques -). Pour la première fois, la réalité est suffisamment évidente « pour supporter le poids de déductions certaines », car l'ensemble est garanti par le divin Créateur. (BRUN, p.120-121)

Thomas d'Aquin développe une pensée analogique (dans sa Somme théologique), qui met en avant une « causalité qui n'opère pas sur le mode de la ressemblance de la copie au modèle [comme les Franciscains et Bonventure], mais sur celui d'un être à l'égard d'un autre qui le produit. » Il maintient un intervalle entre les créatures (science d'inspiration aristotélicienne) et le Créateur (pour lequel on recourt aux Ecritures), tout en réconciliant religion et raison. (BRUN, p.121-122)

Paul Biancheri

Paul Biancheri

Thomas d'Aquin a proposé, au XIIIe siècle, une œuvre théologique qui repose, par certains aspects, sur un essai de synthèse de la raison et de la foi, notamment lorsqu'il tente de concilier la pensée chrétienne et la philosophie réaliste d'Aristote.
Il distingue les vérités accessibles à la seule raison, de celles de la foi, définies comme une adhésion inconditionnelle à la Parole de Dieu.

L'analogie de l'être est le concept clé de toute la métaphysique thomasienne, car il rend compte de l'unicité du réel tout en maintenant sa multiplicité, et lui imprime un mouvement dynamique et hiérarchique vers Dieu, terme vers lequel tout étant tend et s'ordonne.
L'être en tant qu'être n'est ni univoque, ni équivoque, il est analogue en tant qu'analogie de proportionnalité.
Il se hiérarchise intrinsèquement dans toutes les choses selon qu'elles se rapprochent plus ou moins de l'Être en plénitude, Dieu, car toute hiérarchie implique une relation ou une référence à quelque chose d'unique.
Il y a une hiérarchie ontologique qui est une « analogie de proportionnalité ». Tous les êtres font référence à quelque chose d'unique, Dieu.
Le principe de l'analogie est donc très important chez Thomas d'Aquin car elle l'amène a conclure qu'il y a un mouvement vers Dieu qui est non seulement dynamique vers mais aussi hiérarchique ce qui implique une relation et une référence a quelque chose d'unique qui est Dieu.

Il démontre ainsi que tout vient et dépend du Dieu créateur ce que déclare l'écriture "Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes". 1 Cor 8.6

EMELIE Gabriel



Thomas d’Aquin a voulu effectuer une synthèse de la pensée aristolienne et le christianisme. Jean Brun parle d’un aristolisme chrétien.
Thomas d’Aquin procède selon une pensée logique et rationnelle. Il veut mettre d’accord la foi et la raison. Il veut expliquer le monde comme une réalité que l’on découvre avec ses sens et aussi avec notre raison qui permet de comprendre les messages qui sont adressés. Chaque question doit trouver une réponse qui permet au lecteur d’être tranquillisé. « La foi s’appuie sur la raison parce qu’il est impossible que la vérité de la foi soit contraire aux principes que la raison connait naturellement ».

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