Saint-Augustin définit le mal comme un non-être. Or tout ce que Dieu fait, est. Donc le mal n’est pas de Dieu. Le philosophe ne cherche pas à élucider le problème du mal qu’il sait l’habiter, par une masturbation d’ordre intellectuelle. La délivrance du mal ne trouve de solution que dans la soumission à la grâce de Dieu. Comme le résume Jean Brun : « Augustin se place dans une perspective tragique qui découvre que le désir d’y voir clair n’engendre pas la Lumière et que celle-ci ne peut jaillir en nous que grâce à un Visitation que nous sommes incapables de provoquer. » (p.93)
Apologétique, Faculté Jean Calvin