Apologétique, Faculté Jean Calvin
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Ch. 14-15. Q15. A l'image du dernier chapitre relisant les Dix commandements, comment résumeriez-vous les apports positifs de cet ouvrage ? Quelles sont les questions qui n'ont pas pour vous trouvé de réponses ?

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frédéric
obarrucand
sylvainguiton
Fred BICAN
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Fred BICAN

Fred BICAN

Les apports positifs de cet ouvrages ont été de :

- me responsabiliser, en tant que chrétien, dans ma façon de considérer les adeptes des autres religions.
« Nous n'avons aucun moyen de corriger la foi d'une autre personne, à moins de nous intéresser en premier lieu à nos propres responsabilités (Matthieu 7.1-5). Ce ne sont pas les autres, qui nous empêche de faire ce que Dieu réclame, mais nous-mêmes. » (p.263) ;

- m'inviter à considérer chaque individu avec amour et non à l'affubler d'une étiquette qui exprimerait la confrontation de deux systèmes culturels concurrents (le sien et le mien) ;

- m'inviter à méditer sur les modèles scripturaires, à propos de la bonne façon de rester fidèle à la Parole de Dieu et aussi à son commandement de proclamer l'Evangile révélé en Jésus-Christ ;

- m'inviter à reconsidérer la Révélation générale comme une indication claire que Dieu appelle des gens de tous peuples et de toutes nations (donc de tous horizons culturels et religieux), à entrer dans son peuple en embrassant la foi en Jésus-Christ.

La conclusion de GLASER est éloquente et assez juste, de ce point de vue :
« Nous sommes appelés à accepter Christ […] à montrer sa croix par notre vie et nos paroles à tous les peuples, qu'il s'agisse de juifs ou de gentils, d'athées ou de bouddhistes, de musulmans, d'hindous, de sikhs, de confucianistes […] de supporters de football, de matérialistes, d'agnostiques, de chrétiens. » (p.284)


Certaines questions restent en suspens :

- comme l'écrit GLASER en « ce qui concerne la théologie, je suis satisfaite de vous laisser ce défi à relever : continuer à rechercher les adeptes des autres confessions dans les pages des Ecritures et voir le plan de Dieu pour eux. » (p.262). Il y a bien des pistes à explorer théologiquement pour trouver les fameux "points de contact", qui permettrait une présentation adaptée de l'Evangile, à chacune des communautés religieuses de notre entourage ;

- GLASER ne précise pas (volontairement) la mise en oeuvre théologique et ecclésiale de cette "adaptation" à nos "prochains" d'autres confessions. Il appartient aussi à chaque famille d'église en fonction de son identité et de ses moyens, de déployer son témoignage dans ce champ de mission ;
-> Cela implique d'accepter que selon les endroits on répondra différemment à un même problème. Chaque assemblée doit assumer cette responsabilité avec honnêteté, devant notre Dieu ;

- une dernière impression, peut-être un peu injuste, qui est sans doute liée aux deux remarques précédentes, est que GLASER semble craindre de "trancher" sur le plan doctrinal...
Le déploiement en "Théologie pratique" doit sans aucun doute être laissé à la responsabilité de chaque communauté, en fonction du terrain culturel où elle se trouve. Et cela constituerait déjà une véritable révolution dans notre façon d'envisager l'évangélisation.
Cependant, on ne peut pas être aussi ouvert lorsqu'il s'agit de définir le caractère particulier de l'Evangile, qui invite (selon moi) avec force à l' "exclusivisme" et réprouve à la fois l' "inclusivisme" et plus encore le pluralisme (v. Jn3:36, Ga1:8, etc.).
Non ! La Bible ne fait pas "écho au pluralisme" (p.262), lorsqu'elle affirme que les hommes sont égaux, créés à l'image de Dieu et tous pécheurs. Elle pause les jalons essentiels que la sotériologie exclusiviste intègre parfaitement, alors qu'il ne s'agit pour le pluralisme que d'une excuse pour nier la nécessaire centralité de Christ dans la foi agréée par Dieu.

L'ouverture aux adeptes des autres religions, ne doit pas être confondue avec l'acceptation, au sein du christianisme, d'alternatives à une foi authentiquement confessante, sur les bases de l'inerrance biblique qui indique Jésus-Christ comme le seul médiateur entre Dieu et les hommes (ce que GLASER approuve, mais que les pluralistes cherchent à rejeter).
Ces positions dites "chrétiennes" doivent être envisagées, lorsqu'elles ont clairement remis en cause la Christologie orthodoxe, non comme des courants du christianisme, mais avec tout le respect dû aux "autres religions", en suivant la démarche que GLASER nous indique pour les "non-chrétiens".

sylvainguiton

sylvainguiton

I. Glaser expose avec finesse des pistes pour aborder les autres religions sans renoncer à la centralité du Christ, ce qui malheureusement est une tentation fréquente, au nom du respect.
Comme l'écrit L. Newbigin, parlant de « l'embarras contemporain » à propos des mouvements missionnaires du siècle précédent clairement exclusivistes, « nous sommes moins prêts à affirmer l'unicité, la « centralité », le caractère décisif de Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur universel, le Chemin que le monde doit suivre pour son vrai but, la Vérité à travers laquelle toute autre prétention à la vérité doit être testée, la seule Vie en laquelle la vie peut trouver sa plénitude » (cité par J.Stott dans le Christ incomparable, LLB, p.157).
On peut rappeler aussi le 3e paragraphe de la Déclaration de Lausanne : « Nous affirmons qu’il n’y a qu’un seul Sauveur et un seul Evangile, bien qu’il y ait diverses manières d’évangéliser[/b]. Nous pensons que tous les hommes ont une certaine connaissance de Dieu... Mais la révélation naturelle ne peut les sauver car, par leur injustice, ils retiennent la vérité captive. Nous rejetons aussi toute espèce de syncrétisme et de dialogue qui sous-entend que Christ parle également au travers de toutes les religions et idéologies... »
La réflexion proposée par I. Glaser nous amène à aborder avec délicatesse cette question de la mission. L'insistance sur l'amour et le respect dû à tous les êtres humains, égaux en droits et en dignité, me semble importante et me touche.

Ensuite, comme Fred, je trouve le propos d'I. Glaser responsabilisant. Certes, elle ne prend pas position de façon tranchée sur certains problèmes doctrinaux, et laisse au lecteur le soin de réfléchir aux applications concrètes de la réflexion, dans sa propre réalité. Il me semble que c'est une démarche intelligente (d'autant qu'elle s'adresse à des lecteurs du monde entier, semble-t-il, vivant dans des conditions très variées qu'eux seuls sont aptes à appréhender vraiment).

De même, le renvoi final à un examen de soi est vivifiant : « nous pouvons être tellement occupés à nous demander ce que Dieu pense des autres que nous en oublions de nous regarder dans le miroir de la Bible (…) (Jésus, dans la parabole du Bon Samaritain) « nous invite à voir ce qu'il y a de bon chez les autres et (…) nous demande si notre propre religion plaît réellement à Dieu ou si elle nous empêche de voir les êtres humains auprès desquels il nous a appelés » (p. 263).
Sans vouloir polémiquer - ce n'est pas le lieu - il me semble que certains, même chez les chrétiens, voudraient durcir les lignes au nom d'un prétendu « choc des civilisations » ou d'une lecture de la Bible plus inspirée par la peur que par l'amour (le chrétien comme soldat sur les remparts de l'Occident, luttant contre l'islamisation de l'Europe...). Certains frères dans mon église sont de fervents partisans de ce point de vue offensif et je leur ai exprimé maintes fois mon inquiétude : est-ce là l'attitude que Jésus a manifesté envers les adeptes d'autres confessions  ?
Là encore, le fait qu'Ida Glaser remette l'amour du prochain au centre des relations inter-religieuses, au centre de la mission me paraît salutaire (sans jeu de mots !).

obarrucand

obarrucand

Les apports positifs de cet ouvrage sont nombreux !

Celui-ci ouvre de nombreuses portes et pistes de réflexion, de méditation et de prières, tout comme il remet en cause aussi un certain nombre d’idées reçues ou d’idées par défaut issues de l’environnement culturel dans lequel nous sommes en tant que lecteur de l’Occident chrétien (pour ma part).

Le chapitre 5 et la mission auprès d’Abraham a été le premier défi de ce livre. Cette présentation de la façon de faire de Dieu m’a étonné, un peu dérangé, mais je crois qu’elle est juste. Elle me rappelle un thème qui a été développé lors des cours d’implantation d’église : la nécessité de mettre en place un « sas » dans l’Eglise qui permette d’accueillir les gens là où ils en sont dans leur démarche sans toutefois les considérer comme des membres à part entière de l’Eglise. Reprendre l’exemple d’Abraham peut donner des pistes de développement.

Ensuite j’ai beaucoup apprécié la présentation du triangle peuple-roi-pouvoir qui est connexe à toute religion, et le fait que l’évangile vienne le remettre en cause (je me répète !) et briser ses liens néfastes. Cela nous interroge pour nous-mêmes et notre identité de chrétiens, mais fournit aussi des arguments apologétiques pour ceux qui, dans leur façon de considérer les choses, fonctionnent à l’intérieur de ce triangle.

Le traitement des points de contact entre les autres confessions et la vérité est courageux et là aussi nous sommes mis au défi. Je crois que nous avons à l’écouter car c’est effectivement prendre en compte le fait que nous sommes tous des hommes et que tout ce qui est simplification, stéréotype, réductionnisme, catégorisation, ne rend pas justice à l’épaisseur de notre humanité, au fait que nous soyons tous à l’image de Dieu. Cela nous fait réfléchir à l’importance de la chute, à Dieu de tout le cosmos et à Dieu dans le cosmos par l’événement radical de l’incarnation. Il faut maintenir que nous ne sommes pas avec une évolution ou une maturation, mais avec une prise de conscience nécessaire après des temps d’ignorance comme le dit Paul aux Athéniens.

Ida Glaser souligne qu’ « Etre en relation avec des chrétiens de différentes cultures et de différents arrière-plans religieux est essentiel. » Ce n’est pas mon cas et je comprends combien cela peut être riche pour justement parvenir à voir ce qui peut être relatif et culturel dans ce que nous pouvons prendre comme étant « biblique ».

Cette dernière remarque me conduit à ce qui pourrait être une question qui n’a pas trouvé réponse : à quelle mesure sommes-nous marqués par notre « système » de pensée occidental et avons-nous à sortir des catégories de pensée qui sont les « nôtres » mais pas celle de la Bible ?

frédéric

frédéric

Ch. 14-15. Q15. A l'image du dernier chapitre relisant les Dix commandements, comment résumeriez-vous les apports positifs de cet ouvrage ? Quelles sont les questions qui n'ont pas pour vous trouvé de réponses ?

Les apports positifs du livre proviennent du fait qu’il rappelle que le croyant est un homme, au sein d’une société, vivant pour servir Dieu. Ce livre nous rappelle donc L’amour pour Dieu : 1/l’importance d’honorer loyalement Dieu, 2/d’exprimer notre adoration pour lui, 3/de vivre en conformité avec cette vérité, 4/d’adorer dans le contexte d’une communauté en respectant un juste rythme travail repos. L’amour pour le prochain : 5/en honorant ses parents, sa famille, donc son peuple, 6/en respectant la vie des hommes, 7/en respectant la vie conjugale et les autres, 8/en respectant la loi par l’honnêteté, la responsabilité face à la richesse, 9/en disant la vérité sur Dieu dans notre théologie et au prochain dans notre enseignement, 10/en recherchant pour nous et les autres la perfection du Père céleste.

Ce livre apporte beaucoup comme les collègues le disent au niveau personnel et sur la relation à l'autre. Surtout le fait de bien connaitre la religion de l'autre afin de mieux le comprendre, etc. Par contre je pense aussi qu'elle a une vision beaucoup trop tolérante par moment qui empêche la prise de position. Or dans l'histoire de l'église on se rend compte qu'il est necessaire par moment avoir le courage de prendre des positions sans être polémique ni frontal(Paul, Luther, Calvin, Brousson...)

EMELIE Gabriel



Ce livre me permet de saisir les réalités des autres religions au travers des hommes qui les composent, de leurs recherches et de leurs sincérités dans leurs pratiques. Ils sont des hommes crées à l’image de Dieu et sont aussi l’objet de son amour. Nous sommes aussi placés devant nos contradictions dans la pratique de notre foi, dans la compréhension de notre rôle au milieu des peuples et dans la manière de leur communiquer le message.
Il y a d’un côté, la radicalité de l’évangile, son message et de l’autre côte, l’expression de l’amour de Dieu envers tous. Comment lier tout cet ensemble ? Comment, avec un message qui appelle à la séparation, à sortir pour devenir enfant de Dieu, peut on concilier ces deux « contraires » ? Comment peut-on envisager un « vivre ensemble en paix » avec le message du Christ qui nous rend conscient qu’il appelle à la division entre les gens d’une même maison ?
Il y a dans ce livre un aspect humain indéniable. C’est l’appel au respect, à la compréhension, au vivre ensemble. Les comparaisons avec l’ancien testament sont intéressantes, mais il y a à mon avis « l’oubli » des jugements forts du Dieu d’Israël envers des nations qui n’ont rien voulu entendre de lui. Les religions modernes sont certainement dans la même lignée.
Mais il y a aussi un aspect divin venant du Dieu créateur que l’on perçoit dans la théologie de l’auteur, mais qui reste à mon avis modérée. L’histoire de Jésus nous montre qu’au milieu de toutes ces religions, la confrontation est inévitable avec l’évangile. L’Evangile qui appelle à se séparer, ne pourra que rencontrer une vive opposition des autres. Au moment ou elle grandit et gagne les peuples, elle devient un danger géopolitique qui déclenche à coup sûr la riposte. C’est la persécution. Les premiers chrétiens l’ont vécu. Les protestants ont payé chèrement leurs convictions. Certaines régions du monde le vivent.

AVRIL Tony



Cet ouvrage apporte une étude d’ensemble sur ce que la Bible dit concernant les religions qui nous entourent. L’idée de voir l’étude de la Bible et des autres confessions en prenant le texte biblique comme une fenêtre sur le monde des temps bibliques, un tableau dépeignant les relations entre Dieu et les peuples et un miroir pour nous même et pour les peuples que nous rencontrons m’a paru très instructif.
L’auteur insiste dans ce dernier chapitre sur l’importance de ce que doit faire et être le chrétien pour qu’il accomplisse sa mission auprès des nations qui l’entourent, au lieu de se focaliser sur la manière d’être et de faire des autres.
L’objectif de l’auteur étant que nous soyons capables d’appliquer les ressources bibliques à notre propre situation, car dit Ida Glaser : « L’aperçu que donnent les Ecritures sur les gens en tant qu’individus, familles et sociétés, est un aperçu sur nous même et sur le monde actuel. » En cela je la remercie.

Paul Biancheri

Paul Biancheri

Ida Glaser n'a pas voulu s'enfermer dans des schémas stéréotypés. Elle s'est interrogée sur les autres religions et a vraiment cherché l'ouverture envers les adeptes des autres confessions et montrent comment s'approcher d'eux dans le plus grand respect.
Mais par-dessus tout elle est restée très proche du modèle de l'histoire biblique et des différents exemples qu'elle contient. L'analyse des différents récits et les applications particulières qu'elle en tire a renouvelé un grand intérêt pour ces derniers et remis en cause certaines conceptions.

Elle n'emmène jamais le lecteur dans une sorte de mélange d'idées ou de synchrétisme de religion mais elle reste christocentrique et fait valoir que l'Evangile tel qu'on le trouve dans la Bible est suffisamment vrai, beau et puissant pour s'adresser à notre société du 21ème siècle tout en respectant le prochain.

Comme tout un chacun j'aurais sans doute aimé avoir des méthodes telles des "sortes de recettes" pour espérer plus d'efficacité et d'audience auprès de nos contemporains mais existent-elle vraiment ?
Comme l'exprime ce livre, l'évangélisation, le témoignage, ce n'est pas imposer quelque chose aux autres mais c'est d'abord offrir nos vies à Dieu selon 1 Pi 2.9 et essayer de vivre selon le modèle de Jésus pour donner envie à l'autre de connaître Christ. C'est souvent aussi une attente patiente et de foi dans l'intervention de notre Dieu.

9Ch. 14-15. Q15. A l'image du dernier chapitre relisant les Dix commandements, comment résumeriez-vous les apports positifs de cet ouvrage ? Quelles sont les questions qui n'ont pas pour vous trouvé de réponses ? Empty Commentaires Mar 15 Mai - 19:50

Admin

Admin
Admin

L'application à la mission interreligieuse (si nous pouvons introduire le terme ensemble) des 10 commandements est aussi très instructive.

La doctrine de la création à l'image de Dieu joue un rôle structurel dans la position de Glaser, comme cela le devrait. Mais l'auteur met aussi en relation régulièrement en rapport avec notre apologétique la fidélité que nous devons au Dieu qui a libéré son peuple de l'esclavage.

La conclusion de Glaser trace une voie pour la pratique apologétique :
- notre manière de vivre est une démarche apologétique au milieu de la diversité culturelle.
- conviction personnelle et foi en l'existence d'un seul vrai Dieu.

"Nous sommes appelés à accepter Christ, à le suivre, à montrer sa croix par notre vie et nos paroles à tous les peuples, qu'il s'agisse de juifs ou de gentils, d'athées ou de bouddhistes, de musulmans, d'hindous, de sikhs, de confucianistes, d'adeptes des religions traditionnelles, de supporters de football, de matérialistes, d'agnostiques ou de chrétiens." (284)

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Guillaume

Guillaume

Ce livre m'a beaucoup intéressé.
J'en retiens de la part de l'auteur un profond respect pour l'humain, et notamment dans son chemin spirituel.
Elle affirme la nécessité de faire connaître l'évangile, et en même temps, la situation contraignante que cela induit, l'humilité nécessaire pour aller vers l'autre sans pour autant renoncer à quelque chose de la foi chrétienne.

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