L’auteur a beaucoup voyagé et se confronte à pas mal de religions et culture différente, elle cherche donc à juste titre à comprendre comment les croyants de nos jours doivent se comporter face a ceux qui n’ont pas la même foi. Il me semble qu’elle rejette tout communautarisme et tout intégrisme, elle prône une approche douce, compréhensive, des autres religions (mais on ne peut savoir encore jusqu’où elle le conseille). Elle montre que Dieu lui-même n’a pas jugé les païens en fonction de leur religion, elle affirme même « qu’il est à peine insinué que les nations sont punies parce qu’elles adorent leurs dieux » (p 147). Dieu juge, mais en relation avec le même péché que pour le peuple saint (orgueil, oppression…) (p 150). En fait, Dieu « manifeste de la bienveillance envers les païens », les textes montrent que Dieu aime et désire l’accueil d’un peuple de toutes nations comme le prouve les exemples de païens comme Rahab, Ruth ou Uri, Ninive, la veuve de Sarepta, Naaman. Dieu traite tous les peuples en humain, il est leur créateur, il y a de bonnes choses (écrits de sagesse) et Dieu les reçoit, mais la chute appelle le jugement, mais Dieu veut les bénir à travers Israel. Pour I Glaser l’église doit avoir le même rôle : être une bénédiction pour tous les peuples. Selon l’auteur, « ce n’est pas notre étiquette religieuse qui importe, mais notre relation, en tant qu’humain, avec le Dieu vivant ». Pour elle Dieu est créateur de tous les humains, qu'ils le sachent ou non, du coup elle prône un rapport tolérant avec les autres confessions.