Apologétique, Faculté Jean Calvin
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Apologétique, Faculté Jean Calvin

Forum pour les cours d'Apologétique à la Faculté Jean Calvin


Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Ch. 6-8. Q8. Comment résumeriez-vous la position de l'auteur jusqu'à ce chapitre (ch. 8) ?

+5
Fred BICAN
Paul Biancheri
obarrucand
sylvainguiton
Admin
9 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Admin

Admin
Admin

Merci de participer en cliquant sur "post reply" uniquement.

https://apologetique.forumgratuit.org

sylvainguiton

sylvainguiton

Ida Glaser aborde le sujet d’en haut, du point de vue de Dieu pour ainsi dire. Vues du « sol », les religions semblent toutes des systèmes cohérents, clos et concurrents, comme autant d’options toutes aussi valables les unes que les autres. Mais dans la perspective biblique, Ida Glaser rappelle qu’il n’y a en réalité qu’un seul Dieu qui soit réel, le créateur de toutes choses, que ce Dieu est celui de tous les humains sans exception et à égalité, et que ce Dieu n’a créé aucune « religion » à proprement parler. Il s’est révélé à certains humains pour entrer dans une relation personnelle avec eux, dans le but de toucher tous les humains en fin de compte. Aucun n’est mis de côté a priori parce qu’il n’appartiendrait pas au peuple élu. Et si les constructions religieuses humaines sont dénoncées en ce qu’elles détournent du seul Dieu vivant, dénoncées en tant qu’inventions humaines sans fondement réel (Cf ironie des prophètes envers les statues des idoles), il est reconnu néanmoins qu’elles contiennent aussi de bonnes choses (cf sagesse commune aux peuples du Proche Orient Ancien), et les hommes qui les pratiquent ne sont pas rejetés sans appel. « Ils méritent le jugement mais Dieu veut les bénir. C’est pourquoi, à travers Israël, le peuple qu’il a choisi, il les bénit effectivement » (p. 154) Encore faut-il qu’ils le cherchent, lui, de façon personnelle et sincère. « Comme dans la genèse, ce n’est pas notre étiquette religieuse qui importe mais notre relation en tant qu’humain, avec le Dieu vivant » (p. 154)

obarrucand

obarrucand

Je reprends pour ma part les deux derniers paragraphes du chapitre 8 (p 154).

  • Dieu traite les membres de tous les peuples en êtres humains.

  • Dieu en tant que Créateur est Seigneur de tous les êtres humains, qu’ils le reconnaissent ou non.

  • Les hommes ayant été créés à l’image de Dieu, ils sont capables de l’entendre et de lui répondre, de produire des écrits qui contiennent de bonnes choses (Ida Glaser parle de « sagesse humaine » qu’elle identifie à la « révélation générale » et met en avant que dans le domaine de la sagesse humaine la Bible peut dire aux hommes « vous avez raison ». (p 140)).

  • Les hommes sont aussi déchus, par conséquent, leurs croyances comme leurs actions sont en partie mauvaises (et je dirai, si cela n’est pas dit explicitement dans le livre, qu’ainsi aucun écrit humain ne peut avoir la valeur « salvifique » de la Bible conjointe à l’action de l’Esprit).

  • Les hommes méritent le jugement (pour le mal en général, une déclaration d’indépendance vis-à-vis de Dieu, et les guerres contre Israël dans le cadre de l’AT. Ida Glaser note (p 146) qu’aucune de ces raisons n’a de rapport direct avec les religions des nations), mais Dieu veut les bénir (« Dieu peut avoir l’intention de rétablir les nations après les avoir jugées, à condition qu’elles apprennent ses voies. » (p 149)). C’est pourquoi au travers d’Israël, le peuple qu’il a choisi, il les bénit effectivement.


Une position qui reste exclusiviste tout en étant très « humaine », et pas crispée !

Paul Biancheri

Paul Biancheri

Dans ce chapitre Ida Glaser démontre en s'appuyant aussi sur les citations et affirmations de Jésus, qu'il y a finalement beaucoup d'exemples dans l'AT où Dieu a montré sa justice, son intérêt et sa grande sollicitude envers les personnes qui étaient étrangères au pays d'Israël.
Certaines, faisant partie des ennemis comme Naaman et d'autres pouvant être considérées comme insignifiants aux hommes, mais pas aux yeux de Dieu, comme la veuve de Sarepta.
Sa conclusion dans ce ch. c'est que Dieu traite tous les peuples en êtres humains, avec sa justice et sans faire de favoritisme selon Jc 2.1 "Mes frères, que votre foi en notre glorieux Seigneur Jésus-Christ soit exempte de tout favoritisme".
Cela vient du fait que d'une part c'est lui qu'il les a créés et aussi qu'il les a créés à son image.
Mais du fait qu'ils ont déchus leurs croyances, leur façon de croire comme leurs actions sont en partie mauvaise. Ils méritent le jugement mais Dieu veut les bénir, et c'est pourquoi à travers Israël Dieu les a effectivement béni.

En fait ce que poursuit Ida Glaser c'est de démontrer que ce qui est primordial ce n'est pas notre étiquette religieuse où appartenance à une confession de foi mais c'est notre relation avec Dieu et notre façon de traiter l'autre (le prochain)avec cœur et considération même s'il n a pas la même confession de foi ou même s'il a une théologie totalement à l'opposé de la nôtre.
Il faut que notre foi soit vraie sans favoritisme pour que notre amour pour les autres, puisse passer au-delà de nos barrières religieuses comme Dieu l'a purement et simplement montré à plusieurs reprises même dans l'AT.

Fred BICAN

Fred BICAN

Pour Ida GLASER, Dieu traite tous les gens comme des êtres humains, dont il est le créateur et Seigneur, qu'ils le reconnaissent ou non. Créés à son image, mais déchus, ils « méritent le jugement mais Dieu veut les bénir. C'est pourquoi, à travers Israël, le peuple qu'il a choisi, il les bénit effectivement. » (p.154)

Cela doit nous inspirer dans nos relations avec les autres confessions religieuses, car comme pour « la Genèse, ce n'est pas notre étiquette religieuse qui importe mais notre relation, en tant qu'humain, avec le Dieu vivant. » (p.154)
Israël exprime, au cours de son histoire biblique, la révélation de ce Dieu, qui aboutit à la personne de Jésus-Christ, Dieu manifesté au hommes, à l'attention du salut de gens de tous peuples, de toutes races et de toutes cultures (religieuses initiales).

Florence Bruno

Florence Bruno

Pour Ida Glaser, toutes les personnes sont des êtres humains, créés par Dieu, à Son image. Il les traite en tant que tels, qu'ils Le reconnaissent ou pas. Son désir est de bénir les nations. Il le fait par le biais d’une famille puis d’un peuple, en initiant une relation vivante.
C’est à cette relation qu’Il invite tous les peuples ,à la suite d’Israël « « Comme dans la Genèse, ce n’est pas notre étiquette religieuse qui importe mais notre relation en tant qu’humain, avec le Dieu vivant » (p. 154)
Ce désir de bénédiction, de salut et de relation au-delà des cultures, religions, races est l’expression de l’amour de Dieu pour les hommes. Dans notre relation aux autres, et particulièrement aux autres religions, il est notre modèle. A sa suite, nous sommes appelés à aimer au-delà des barrières religieuses, sans distin
ction, (favoritisme)

frédéric

frédéric


L’auteur a beaucoup voyagé et se confronte à pas mal de religions et culture différente, elle cherche donc à juste titre à comprendre comment les croyants de nos jours doivent se comporter face a ceux qui n’ont pas la même foi. Il me semble qu’elle rejette tout communautarisme et tout intégrisme, elle prône une approche douce, compréhensive, des autres religions (mais on ne peut savoir encore jusqu’où elle le conseille). Elle montre que Dieu lui-même n’a pas jugé les païens en fonction de leur religion, elle affirme même « qu’il est à peine insinué que les nations sont punies parce qu’elles adorent leurs dieux » (p 147). Dieu juge, mais en relation avec le même péché que pour le peuple saint (orgueil, oppression…) (p 150). En fait, Dieu « manifeste de la bienveillance envers les païens », les textes montrent que Dieu aime et désire l’accueil d’un peuple de toutes nations comme le prouve les exemples de païens comme Rahab, Ruth ou Uri, Ninive, la veuve de Sarepta, Naaman. Dieu traite tous les peuples en humain, il est leur créateur, il y a de bonnes choses (écrits de sagesse) et Dieu les reçoit, mais la chute appelle le jugement, mais Dieu veut les bénir à travers Israel. Pour I Glaser l’église doit avoir le même rôle : être une bénédiction pour tous les peuples. Selon l’auteur, « ce n’est pas notre étiquette religieuse qui importe, mais notre relation, en tant qu’humain, avec le Dieu vivant ». Pour elle Dieu est créateur de tous les humains, qu'ils le sachent ou non, du coup elle prône un rapport tolérant avec les autres confessions.

EMELIE Gabriel



Dieu est le Dieu d’Israël. Mais il est aussi le Dieu de tous les hommes. Dieu a choisi Israël, mais il désire bénir les autres nations. Israël devait être un moyen de bénédiction pour les nations afin qu’elles puissent connaitre Dieu. Mais Dieu utilise aussi les nations pour juger Israël et il juge les nations par rapport à leurs attitudes envers Israël.
Dieu est souverain sur tous les autres dieux qui devant ses décisions se sont trouvés inutiles et démunis. Dieu désire que les nations connaissent ses voies comme elles ont pu être enseignées à Israël.

AVRIL Tony



Dieu a créé l’homme pour qu’il vive avec lui dans une relation d’alliance, mais à cause de la chute, tous les hommes sont devenus des pécheurs devant Dieu. Au lieu de mettre Dieu au centre de leurs existences, les hommes ont mis la religion à la place et se sont créés d’autres dieux afin de prendre le pouvoir sur la terre. Pour rétablir sa relation avec l’homme, Dieu choisit Abraham, et fait une alliance avec lui, en lui promettant de lui donner une famille, un peuple, et un pays. Par lui, Dieu veut bénir toutes les nations de la terre. Pour cela, le peuple de l’alliance (Israël) doit obéir à ses commandements afin d’être un modèle pour les nations, dans le but de les attirer vers Dieu, le seul et unique. Malheureusement Israël n’a pas respecté son alliance avec Dieu, et a été jugé à plusieurs reprises, tout comme Dieu a jugé les autres nations afin de leur montrer (aussi bien les juifs que les non-juifs) que c’est en lui seul que se trouvait la bénédiction. Pour amener cette bénédiction promise à Abraham à toutes les nations, Dieu envoie Jésus qui donne sa vie sur la croix afin que tous les hommes soient sauvés par lui.
En conséquence dit l’auteur, Dieu traite les membres de tous les peuples en êtres humains. Il les bénit à travers Israël qu’il a choisi. Ce n’est pas l’étiquette religieuse qui importe, mais la relation en tant qu’humain, avec le Dieu vivant.

Admin

Admin
Admin

- la création de tous les hommes à l'image de Dieu.
- la sagesse est fondée en Dieu et il faut considérer la sagesse des nations comme un exercice de la "grâce commune" par laquelle Dieu restreint les effets du péchés sur notre compréhension (d'où une certaine sagesse de nombre de proverbes non bibliques).
- le jugement se manifeste dans l'histoire de la révélation premièrement à l'encontre du peuple de Dieu. Les raisons du jugements des nations sont résumées par Glaser p. 145 s. C'est la méchanceté des coeurs et non le respect (ou non) de l'alliance qui sont cause du jugement des nations. De même, les non croyants ne sont pas "jugés" à cause de leur rejet de Christ premièrement mais à cause de leur opposition à Dieu (nature pécheur).

"Comme dans la Genèse, ce n'est pas notre étiquette religieuse qui importe mais notre relation, en tant qu'humain, avec le Dieu vivant." (154)

https://apologetique.forumgratuit.org

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum