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Ch. 4-5. Q 3. En quoi la situation d'Israël au milieu des peuples l'entourant peut-elle nous aider à comprendre notre relation aux autres religions ?

+5
Florence Bruno
Paul Biancheri
obarrucand
sylvainguiton
Admin
9 participants

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Admin

Admin
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sylvainguiton

sylvainguiton

La « religion » d'Israël se distingue nettement de celles qui l'environnent.
Autant celles-ci peuvent présenter des points communs entre elles (relevés p.56-57), qui sous entendraient des origines historico-culturelles et une fécondation mutuelle, autant la foi d'Israël frappe par son originalité que rien de purement historique ou sociologique ne peut expliquer. On sait que la critique historique ne reconnaît pas le caractère originel du monothéisme hébraïque, selon un présupposé darwiniste qui voudrait que le polythéisme soit la forme primitive de toutes les religions, dont certaines auraient pu évoluer vers le monothéisme.

obarrucand

obarrucand

Une réponse est déjà donnée au chapitre 3 (pp 48-49) : Israël existait pour les nations, pour apporter la bénédiction à toutes les nations. Israël vivait parmi les nations, ce qui pouvait aussi signifier luttes et dépendance. Enfin et en toutes circonstances Israël avait à être témoin pour les nations, leur montrer comment était Dieu.

Cela donne une base pour notre relation aux autres religions (s’il est parlé de nations dans le texte Ida Glaser souligne que « le lien entre les nations et les dieux existe toujours aujourd’hui »). L’Eglise existe pour le bien des nations, l’Eglise vit parmi les nations, apprend d’elles et lutte contre elles, l’Eglise est appelée à être témoin auprès de toutes les nations.

Paul Biancheri

Paul Biancheri

Les peuples autour d'Israël avaient de nombreux dieux. Ces peuples s'appuyaient sur ces dieux et leurs croyances pour expliquer à leur façon la création du monde et son fonctionnement. Leurs croyances se préoccupaient des principaux aspects de la vie et des événements du quotidien comme le temps, la production de nourriture, l'accouchement et la mort.
En Canaan région où a vécu le peuple d'Israël, ces peuples étaient nombreux et avaient malheureusement une influence réelle et néfaste sur Israël surtout quand celui-ci se relâchait et n'avait plus une véritable relation son Dieu Yahvé.
Certaines pratiques avaient une ressemblance avec celle d'Israël par exemple en Canaan une adoration qui se faisait dans des temples avec une disposition similaire à celle du temple de Salomon avec des offrandes d'animaux.
Cela permet de comprendre que le peuple pouvait facilement se laisser séduire par ces autres croyances comme par le dieu Baal qui a eu une influence très forte sur Israël. Ce qui a nécessité périodiquement des interventions radicales de Dieu et de ses prophètes (voir l'intervention d'Elie sur les prophètes de Baal) et qui a finalement conduit Israël au jugement de Dieu et à la déportation.
De la même façon à notre époque nous pouvons subir l'influence d'autres religions ayant une ressemblance sans pouvoir véritablement discerner le vrai du faux ou mêmes subir l'influences des dieux de notre société modernes.

Florence Bruno

Florence Bruno

Israël est « lumière des nations » et la bénédiction et les promesses faites à Noé, à Abraham sont pour tous. Elles ne dépendent pas des sacrifices, même si Dieu peut y prendre plaisir (ou pas ! cf Caïn) Elles sont le vouloir de Dieu pour l’humanité. Les peuples environnant Israël pensaient en bénéficier par le biais d’offrandes, de sacrifices et de rites. Le Dieu d’Israël est le Dieu unique qui entre en relation, qui vient, communique, marche avec son peuple. (p 76) [Tiens on retrouve le Mi 6,8 de la page 11]
Pour Abraham la « religion » (obéissance, autel, offrande) est une réponse manifestée à ce Dieu qui initie la rencontre. (p80) La bénédiction précède le « fait religieux ». C’est la grâce, l’amour manifesté « alors que nous étions encore pécheurs ». (Rom 5,Cool

Dans notre relation aux religions qui nous environnent, qu’est-ce que cela nous dit ? Que ceci rest d'une grande actualité. Sans doute, oui, que l’Eglise est appelée à « briller » parmi les religions/nations. A celles-ci qui proposent de rencontrer Dieu (ou les dieux) par toutes formes de pratiques et d’efforts, Jésus est l’expression parfaite de la Grâce « La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité « Jn 1, 14. C’est tout l’originalité du message proclamé par l’Eglise, un Dieu qui fait/est Grâce.

Florence Bruno

Florence Bruno

Florence Bruno a écrit:
Israël est « lumière des nations » et la bénédiction et les promesses faites à Noé, à Abraham sont pour tous. Elles ne dépendent pas des sacrifices, même si Dieu peut y prendre plaisir (ou pas ! cf Caïn) Elles sont le vouloir de Dieu pour l’humanité. Les peuples environnant Israël pensaient en bénéficier par le biais d’offrandes, de sacrifices et de rites. Le Dieu d’Israël est le Dieu unique qui entre en relation, qui vient, communique, marche avec son peuple. (p 76) [Tiens on retrouve le Mi 6,8 de la page 11]
Pour Abraham la « religion » (obéissance, autel, offrande) est une réponse manifestée à ce Dieu qui initie la rencontre. (p80) La bénédiction précède le « fait religieux ». C’est la grâce, l’amour manifesté « alors que nous étions encore pécheurs ». (Rom 5,Cool

Dans notre relation aux religions qui nous environnent, qu’est-ce que cela nous dit ? Que ceci reste d'une grande actualité. Sans doute, oui, que l’Eglise est appelée à « briller » parmi les religions/nations. A celles-ci qui proposent de rencontrer Dieu (ou les dieux) par toutes formes de pratiques et d’efforts, témoigner de Jésus qui est l’expression parfaite de la Grâce « La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité « Jn 1, 14. C’est tout l’originalité du message proclamé par l’Eglise, un Dieu qui fait/est Grâce.

Monnier

Monnier

Pour revenir sur ce que dit Florence sur la q.4. Il convient de différencier l'alliance noachique et sa portée universelle et l'alliance abrahamique dont la portée est plus restreinte.

8Ch. 4-5.  Q 3. En quoi la situation d'Israël au milieu des peuples l'entourant peut-elle nous aider à comprendre notre relation aux autres religions ? Empty question 4 Sam 24 Mar - 10:35

Monnier

Monnier

La promesse que Dieu fait à Abraham ("toutes les nations seront bénies en toi") est aussi la vocation du peuple d'Israël qu'il doit accomplir au sein des peuples qui l'entourent; à sa voir des peuples où règnent le syncrétisme le plus total (cultes, rites,...). L'Eglise, l'Israël spirituel, a reçu de la part du Seigneur d'être "lumière des nations" et "sel de la terre". Une mission comparable à celle de l'Israël ancien car les nations qui l'environnent est tout aussi idolâtre. Les dieux ne revêtent plus la même forme (ils ne sont plus toujours matériels quoique...), mais exercent toujours la même influence sur le coeur humain. L'attitude d'Israël devient un paradigme pour l'Eglise dans sa façon d'aborder les autres religions et de les considérer.

frédéric

frédéric


Parce que ces peuples, variés, possédaient des religions dont les caractéristiques principales restent les mêmes que les religions actuelles (pluralisme, politiques, syncrétisme…). L’adoration du cœur idolâtre reste la même à toutes les époques.

EMELIE Gabriel



Israël est le peuple de Dieu et il vit dans son pays environné d’autres peuples avec des religions nombreuses et différentes. Dieu affirme devant ces autres dieux qu’il est unique, au dessus de tous les dieux. C’est à Israël qu’il se révèle comme Yahvé, qu’il donne ses ordonnances et qu’il comble de ses bienfaits. Mais Dieu a voulu par Israël serve à d’autres buts que de bénéficier de ses grâces. Il a voulu par Israël atteindre les nations. Israël vivait parmi les nations et la promesse faite à Abraham concernait aussi les nations. Ainsi l’Eglise est elle appelé à exister et à agir pour le bien des autres nations environnantes. Elle reprend ce qui était dévolu à Israël en tant que peuple de la nouvelle alliance. Elle doit à partir de l’exemple d’Israël voir en quoi elle peut être en bénédiction avec ceux qui sont autour d’elle.
En regardant aux religions païennes, on voit qu’elles étaient pluralistes avec de nombreux dieux associés à des lieux ou des aspects de leurs vies. Les religions étaient politiques. Ces peuples faisaient frontières avec Israël. Nous en tant que chrétiens, nous vivons avec autour de nous des peuples qui ont des correspondances avec ces pratiques ancestrales. Il y a des rituels, des croyances, des religions d’état.

AVRIL Tony



La situation d’Israël au milieu des peuples qui l’entouraient peut nous aider à comprendre notre relation aux autres religions, car selon Beeby, Dieu a choisi Israël parmi les nations pour qu’il serve de témoin pour les nations. Les Israélites devaient montrer aux nations qui l’entouraient comment était Dieu. De même les chrétiens sont laissés dans le monde pour le bien des nations. C’est donc à partir de cette base que l’on doit construire des relations avec les gens de différentes confessions.
La situation d’Israël au milieu des peuples nous aide car nous avons avec lui des points communs notamment en se qui concerne certaines caractéristiques des religions pratiquées autour d’Israël qui n’ont pas varié. Tout comme nous, les peuples au temps d’Israël croyaient en de nombreux dieux. Les religions étaient territoriales voire nationales. Aujourd’hui, lorsque l’on pense au Moyen et Proche Orient, nous pensons à l’islam. De même parler de la religion hindoue, nous fait penser à l’Inde… Actuellement aussi toutes les nations acceptent le fait de l’existence de plusieurs religions, et donc de plusieurs divinités, car nous vivons dans une société pluraliste.

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