Ces défis sont nombreux mais nous pouvons tenter de les résumer
- Enseignement : Il faut savoir que d’une façon générale l’enseignement des nouveaux chrétiens est la responsabilité première du fondateur d’église. Il faut amener les nouveaux convertis à la maturité spirituelle, en créant un environnement propice à la croissance en Christ pour tous ; Il faut rendre le croyant capable d’exercer un ministère, le préparer dans le but de l’extension de l’église en utilisant les formes d’enseignement les mieux adaptées au contexte culturel. Le missionnaire, fondateur de l’église naissante devra jouer un rôle de berger et s’assurer que chacun soit imprégné du sentiment de cohésion, d’appartenance à un groupe, au corps de Christ.
Le travail de formation des leaders locaux sera une des tâches les plus importantes. Les futurs responsables de l’église doivent pouvoir répondre aux attentes et à l’éthique biblique en cultivant les qualités intérieures de serviteurs de Christ pour les besoins de leur communauté. Ils devront « savoir » répondre à la faim constante des nouveaux convertis par rapport à la Parole de Dieu. Il est préférable que l’église locale choisisse ses futurs responsables et ceux-ci devront avoir une formation culturellement adaptée a leur assemblée. En effet, l’enseignant devra mettre l’accent sur les besoins de l’église avec un enseignement dispensé de préférence dans la langue du cœur, celle que l’étudiant utilisera dans l’exercice de son ministère. D’autre part, l’enseignant devra s’appuyer sur une formation qui mette l’accent sur une « application pratique de la vérité de Dieu au ministère local. Encore une fois, tout doit être mit en œuvre pour optimiser au mieux la formation par rapport au contexte local et aux attentes de la communauté naissante.
- Organisation : Il est indispensable de rendre les croyants capables d’organiser eux-mêmes leur structure. Le missionnaire ne doit pas se focaliser sur ses propres méthodes culturelles d’administration et sur celles de son église d’origine. Il doit être conscient que l’église appartient aux autochtones et que, bien que servant le même Dieu, ne peut faire abstraction du contexte culturel pour envisager son expansion et son acceptation dans le contexte régional. En d’autres termes, il faut encourager l’église centrée sur Christ à développer une infrastructure en accord avec sa culture ambiante tout en restant conforme au modèle biblique. « Il faut laisser l’organisation se définir a partir de la communauté et aidez simplement les croyants a respecter les modèles qui conviennent a la foi, a l’Ecriture et au contexte local.
En effet, le modèle de référence est la Bible, et ce a tous les niveaux de la vie de l’église. Le missionnaire « travail » pour l’autonomie de l’église naissante, et a ce titre, il doit aider l’assemblée à comprendre comment appliquer l’Ecriture a sa culture en laissant le Saint-Esprit confirmer les directives de la Parole de Dieu.