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Ch. 4 à 7. Q5. Quels sont les principaux défis / objectifs présentés dans ces quatre chapitres ? Y a-t-il des éléments communs à ces quatre thèmes ?

4 participants

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ANDRIAMANANTSOA Harimino



les quatre défis présentés dans les chapitres 4 à 7 :
Les quatre objectifs du chapitre 4 à 7 sont : l'annonce de l’Évangile, l'acceptation de cet Évangile,la formation d'un nouveau corps de christ(Église indigène) et l'action de grâce(témoignage et louange) .
Entre ces défis il existe quelques éléments communs .
Les éléments communs à ces quatre défis :
Ces quatre défis sont réunis au tours d'un noyau central qui est « Christ » et dont le point de départ et d'arrivé est l’Église .
En plus de tout cela , tous (les quatre défis) se passent et se déroulent dans un même contexte environnemental (géographique et culturel ) car la mission d'évangélisation ne consiste pas à dénaturaliser la personne , ni de la coloniser. Il s'agit juste d'une transmission d'une vie , une vérité absolue. L'image même que l'auteur utilise pour illustrer cette vérité est frappante , il a dit que « nous devrions même nager avec eux » p 73 et cela non pas simplement durant l'évangélisation mais jusqu'à la maturité spirituelle. Jésus de son coté priait le Père pour les disciples de les protéger du monde non pas de les ôter du monde .

Christophe Poittevin



Dans les chap. 4 à 7, quatre défis sont présentés : celui de raconter l'histoire, de prenre une décision pour Christ, de l'église indigène, de l'adoration et du témoignage.

Le premier défi :le but, c'est de gagner l'auditoire, de convaincre, en étant conscient que chaque situation, donc chaque message peut être différent. Il nous faut prendre en compte la dimension culturelle, s'avoir s'adapter "culturellement" dans son message, afin qu'il n'y ait pas de grand décalage dans le message et que la personne en face de nous puisse l'entendre avec son coeur. Notre façon de présenter l'histoire doit avoir un langage qui touche, qui attire.

Le deuxième défi: aider à faire prendre une décision pour Christ, sans forcer les gens. Le St Esprit doit jouer son rôle, le laisser faire. Mais, à travers notre discours, notre argumentation, nous devons amener les gens à prendre une décision, à faire un choix. Là aussi, nous devons être attentifs à la culture. Quels sont les mécanismes qui font qu'une personne, dans une société donnée va l'aider ou la freiner dans une prise de décision ? (éléments familial, historique...). Là encore, les barrières culturelles sont importantes à discerner.

Le troisième défi : l'église indigène, l'église "mûre", capable de se développer seule, une église indigène libre de la tutelle des organisations missionnaires. Où se situe la maturité ? En étant centré sur Christ, une assemblée est mûre quand elle vit dans la confiance au Christ. Christ doit être placé au dessus de tout (Eph 1.20-23). Pour cela, il faut comprendre que l'églis n'est pas un bâtiment, mais des individus. Le modèle qui doit nous servir : l'église primitive, ses principales caractéristiques : la repentance et la conversion, l'obéissance au St Esprit, le culte, l'adoration et l'enseignement, le témoignage, la prise de responsabilité dans le corps du Christ. Une église centrée sur Christ adore, donne, témoigne, encourage la mission, enseigne, forme, dirige,sert. Sa croissance est naturelle.

Le quatrième défi : c'est celui de l'adoration et du témoignage. Le but de l'assemblée, c'est de vivre la proximité du Christ. Là où cette proximité est réelle, la présence de Dieu est ressentie. Les premiers chrétiens vivaient leur foi dans des maisons, l'adoration n'est pas liée à une forme, un endroit, c'est avant tout une disposition de coeur. La culture n'est pas un obstacle, mais l'église locale adore dans sa culture.La musique est celle de la culture. l'église s'adapte à son envirionnement pour présenter le message. D'elle même, l'église primitive était missionnaire, ce n'était pas forcément le fruit de grandes décisions synodales, mais plutôt un élan spontané. Le témoignage se faisait de façon naturelle.

Quels sont les éléments communs à ces quatre thèmes ?
Il me semble que le premier élément commun à ces quatre thèmes, c'est avant tout que ce sont des défis. En effet, le défi de présenter le message dans une culture spécifique nécessite de prendre en compte, d'intégrer des éléments spécifiques qui permettront que le message soit entendu, que la personne puisse prendre une décision, que l'église grandisse, qu'elle adore de façon réelle, librement. Un autre élément commun, il me semble, c'est que pour atteindre ce but évangélisateur, il faut être centré sur Christ.

4Ch. 4 à 7.  Q5. Quels sont les principaux défis / objectifs présentés dans ces quatre chapitres ? Y a-t-il des éléments communs à ces quatre thèmes ? Empty Commentaires Mer 16 Mai - 17:08

Admin

Admin
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Je voulais, en parlant de points communs entre ces divers défis, souligner la place première que tient l'Esprit dans les thèmes abordés, et donc dans notre exercice et mise en oeuvre de la Mission.

- ch. 4, le défi de raconter l'histoire.
Ici, le "témoignez", "annoncez", "enseignez", etc. tient essentiellement à 'oeuvre que l'Esprit accomplit dans la sanctification dans le coeur des croyants et donc dans le coeur du missionnaire.

- ch. 5, le défi de prendre une décision pour Christ.
Ici aussi le rôle de l'Esprit est premier ... et il précède la décision humaine. Voilà une différence théologique avec l'auteur : j'hésiterai à parler de "prendre une décision pour Christ" mais à reconnaître Christ comme sauveur. La terminologie de "reconnaissance" implique une réalité déjà existante (le travail de l'Esprit dans le coeur). La terminologie de la "décision" met l'accent sur la volonté de la personne.

- ch. 6, le défi d'une église indigène.
Cf. Keidel, p. 108 s.

- ch. 7, le défi de l'adoration.
Dans l'adoration, c'est l'unité en Christ donnée par le lien spirituel (Esprit) qui est mise en avant. La communauté est centrée sur la présence spirituelle de celui qui est la Tête de son Corps.

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Pierre Venutolo



Les principaux défis/objectifs présentés dans les chapitres 4 à 7 sont :

- Raconter l’histoire

Il s’agit de communiquer la vérité de l’Evangile à travers le témoignage du missionnaire, de son expérience. Il faudra proclamer clairement la bonne nouvelle (prêcher avec authenticité), l’annoncez ouvertement et avec joie. Raconter l’histoire c’est également enseigner, transmettre une connaissance avec simplicité et discernement tout en sachant que c’est le Saint- Esprit qui aura le dernier mot pour convaincre.

- Amener à prendre une décision pour Christ

Le missionnaire et « évangéliste » par nature, fort de l’expérience de sa conversion et de l’amour de Dieu en lui œuvre pour amener dans les « meilleures conditions » les autres a suivre le Sauveur. Il est un outil pour Christ et doit s’adapter a la culture autochtone (langue, style de vie, vêtement, musique…) afin d’avoir la « meilleure » méthode d’évangélisation possible. Enfin, même si la vérité est entendue par l’auditeur, même si il comprend le message ce n’est que le Saint-Esprit qui attestera de cette vérité dans son cœur et qui le convaincra de prendre sa décision.

- Œuvrer pour une église indigène

Le mot d’ordre est d’établir une communauté de chrétiens, une église centrée sur Christ dont la maturité ne pourra être définie qu’en fonction de son amour pour Christ, manifestée dans sa vie de tous les jours. L’église naissante doit se fonder spontanément, sans a priori sur le résultat final, et être considérée comme « une authentique expression de Christ », se laissant guider par le Saint-Esprit, et non comme le reflet d’autres modèles d églises.

- Le défi de l’adoration et du témoignage

« Une église qui adore et qui donne est une communauté de croyants dont les prières et les louanges sont centrés sur Christ » ; Le déroulement et l’organisation du culte est très révélateur de la soif de la communauté naissante d’être en permanence en communion avec Jésus et de se sanctifier par la Parole. Les nouveaux convertis devront à leur tour agir en tant que disciples en étant proclamateur de la Bonne Nouvelle selon les situations sous la conduite du Saint-Esprit.
C’est Dieu qui est souverain et qui guidera au mieux le missionnaire dans son travail d’évangélisation. Il faut être à l’écoute du Saint-Esprit en gardant en tête, dans un premier temps, que c’est lui qui permettra au Message de résonner dans les cœurs. En d'autres termes, au delà de tout projet et de toute organisation pratique, une œuvre naissante ne pourra prospérée que si elle reste fixée sur l’autorité de Christ et de la Parole, et qu’elle se laisse guider par le Saint-Esprit.



Dernière édition par Pierre Venutolo le Lun 28 Mai - 23:19, édité 1 fois

Pierre Venutolo




Merci pour la précision. Ce qui me genais un peu dans la question, c'est qu'"éléments communs" est au pluriel.

La réussite de la mission, d'une façon générale, ne peut être obtenue que, si et seulement si, le missionnaire obéi à Dieu, véritable Chef. Jésus nous donne mandat d'aller parmi les nations et nous promet que le consolateur, l'esprit de vérité nous conduira.
Le missionnaire doit s'effacer et laisser la place à l'Esprit. Il est le garant des choix et des prises de décisions qui mèneront à une réussite totale

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