Dans les chap. 4 à 7, quatre défis sont présentés : celui de raconter l'histoire, de prenre une décision pour Christ, de l'église indigène, de l'adoration et du témoignage.
Le premier défi :le but, c'est de gagner l'auditoire, de convaincre, en étant conscient que chaque situation, donc chaque message peut être différent. Il nous faut prendre en compte la dimension culturelle, s'avoir s'adapter "culturellement" dans son message, afin qu'il n'y ait pas de grand décalage dans le message et que la personne en face de nous puisse l'entendre avec son coeur. Notre façon de présenter l'histoire doit avoir un langage qui touche, qui attire.
Le deuxième défi: aider à faire prendre une décision pour Christ, sans forcer les gens. Le St Esprit doit jouer son rôle, le laisser faire. Mais, à travers notre discours, notre argumentation, nous devons amener les gens à prendre une décision, à faire un choix. Là aussi, nous devons être attentifs à la culture. Quels sont les mécanismes qui font qu'une personne, dans une société donnée va l'aider ou la freiner dans une prise de décision ? (éléments familial, historique...). Là encore, les barrières culturelles sont importantes à discerner.
Le troisième défi : l'église indigène, l'église "mûre", capable de se développer seule, une église indigène libre de la tutelle des organisations missionnaires. Où se situe la maturité ? En étant centré sur Christ, une assemblée est mûre quand elle vit dans la confiance au Christ. Christ doit être placé au dessus de tout (Eph 1.20-23). Pour cela, il faut comprendre que l'églis n'est pas un bâtiment, mais des individus. Le modèle qui doit nous servir : l'église primitive, ses principales caractéristiques : la repentance et la conversion, l'obéissance au St Esprit, le culte, l'adoration et l'enseignement, le témoignage, la prise de responsabilité dans le corps du Christ. Une église centrée sur Christ adore, donne, témoigne, encourage la mission, enseigne, forme, dirige,sert. Sa croissance est naturelle.
Le quatrième défi : c'est celui de l'adoration et du témoignage. Le but de l'assemblée, c'est de vivre la proximité du Christ. Là où cette proximité est réelle, la présence de Dieu est ressentie. Les premiers chrétiens vivaient leur foi dans des maisons, l'adoration n'est pas liée à une forme, un endroit, c'est avant tout une disposition de coeur. La culture n'est pas un obstacle, mais l'église locale adore dans sa culture.La musique est celle de la culture. l'église s'adapte à son envirionnement pour présenter le message. D'elle même, l'église primitive était missionnaire, ce n'était pas forcément le fruit de grandes décisions synodales, mais plutôt un élan spontané. Le témoignage se faisait de façon naturelle.
Quels sont les éléments communs à ces quatre thèmes ?
Il me semble que le premier élément commun à ces quatre thèmes, c'est avant tout que ce sont des défis. En effet, le défi de présenter le message dans une culture spécifique nécessite de prendre en compte, d'intégrer des éléments spécifiques qui permettront que le message soit entendu, que la personne puisse prendre une décision, que l'église grandisse, qu'elle adore de façon réelle, librement. Un autre élément commun, il me semble, c'est que pour atteindre ce but évangélisateur, il faut être centré sur Christ.