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Ch. 13. Q 12. Evaluez théologiquement les réponses données par l'auteur aux trois questions posées.

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frédéric
Monnier
Fred BICAN
obarrucand
Admin
9 participants

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Admin

Admin
Admin

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obarrucand

obarrucand

Première question : Jésus est-il le seul moyen d’être sauvé ?

  • « Le Nouveau Testament ne laisse tout simplement pas de place à un autre Sauveur. » (p 219)

  • L’argument le plus convaincant à cela est que les quatre évangiles montrent que la seule voie pour Jésus était la croix. « Si un autre moyen avait été possible, Dieu l’aurait assurément fourni. » (p 219)

  • Le prologue de l’évangile de Jean est un texte clé que montre que Dieu en tant que Dieu de tout le kosmos n’a pas laissé ses créatures dans l’obscurité complète. Ainsi sa lumière a pu briller dans des situations extérieures à la révélation biblique (c’est le sens de Romains 1 qui nous parle de révélation générale). Maintenant, ce Dieu est également venu dans le kosmos et il faut aller au-delà de la lumière qui a pu briller dans les situations extérieures pour trouver cette lumière qui est venue. Toutes les intuitions qu’ont pu avoir les autres religions et les mythes se sont réalisées en un fait, la lumière venue parmi les hommes en Jésus-Christ.


*

On est à l’aise avec les premières affirmations faites. Maintenant la dernière est celle qui demande le plus de réflexion. Ce qui est dit de C. S. Lewis est important (p 222), il ne s’agit pas d’une question de « maturité », sinon on en vient à la position inclusiviste et à la démarche catholique qui est assez syncrétiste. Il s’agit de prendre conscience d’un fait, d’une réalisation et de la reconnaître comme quelque chose qui ne s’est jamais produit avant et qui est définitive. Et cela permet de garder une position exclusiviste.
Avoir mûri cette affirmation permet de reprendre la position de Paul face aux Athéniens comme nous la présente Ida Glaser (pp 199-200) : choisir dans l’autre confession ce qui est incomplet, dire que l’on sait ce qui est désiré et indiquer là où la confession fait fausse route, discuter honnêtement et finir par lancer un défi : maintenant que l’on a conscience du fait il faut se détourner et se repentir.

Deuxième question : et les autres dieux ?

  • Les autres dieux ne sont rien, mais les adorer peut mettre en contact avec des puissances spirituelles autres que Dieu.

  • On ne doit rien adorer hormis le vrai Dieu et l’on ne doit pas se faire d’images taillées. Les gens qui ont beaucoup de dieux en ont probablement un qui ressemble au vrai Dieu et qui peut être un point de départ pour venir à lui.

  • La magie est un point de contact avec les puissances occultes, que l’on adore ou non le vrai Dieu.


*

Quand on veut tenir une position exclusiviste, il est difficile de savoir comment traiter les personnes qui ont un « dieu » qu’ils nous présentent comme « Dieu ». Il y a ce que F.A. Schaeffer appelle un certain « mysticisme sémantique » avec lequel il n’est pas facile de travailler.
Les mises en garde contre les puissances spirituelles autres que Dieu et les puissances occultes sont saines car cela est réel. Il faut veiller toutefois à ne pas tomber dans un « animisme chrétien » et peut-être plus travailler l’épître aux Ephésiens comme indiqué (p 204).

Troisième question : les adeptes d’autres confessions peuvent-ils aller au paradis ?

  • L’Ancien Testament nous montre des critères clairs pour le jugement de ceux qui ont la loi.

  • Le Nouveau Testament nous révèle des critères clairs pour ceux qui ont entendu l’évangile.

  • L’épître aux Romains nous dit que Dieu jugera tous les peuples, sans partialité et que le critère de jugement ne sera pas ce qu’ils savaient, mais comment ils ont répondu à ce qu’ils savaient.


*

Ida Glaser conclut sans conclure sur cette question.
Si l’on prend son commentaire de Rm 1.18-25, on en vient à un « non ».
Si l’on fait entre une notion comme celle de l’alliance créationnelle développée par C. Van Til, on peut mettre pas mal de contenu dans ce que l’homme est censé savoir, et donc dans sa responsabilité à correctement répondre.
Si l’on fait aussi peser de tout son poids la solidarité fédérale de l’espèce humaine avec Adam lors de la chute, le « non » est encore renforcé et l’on arrive à Rm 3.9-18.
Aller plutôt dans le sens du « non » est aussi ce qui donne le plus de sens à la grande mission de Mt 28.19.
Maintenant je me demande si cette troisième question ne fait pas partie du deuxième problème soulevé au début de l'ouvrage : est-ce une question « utile et urgente » ?


3Ch. 13.  Q 12. Evaluez théologiquement les réponses données par l'auteur aux trois questions posées. Empty Trois questions posées Jeu 19 Jan - 11:03

Fred BICAN

Fred BICAN

Ida GLASER, chrétienne d'origine juive, nous proposent trois questions :

1. Jésus est-il le seul moyen d'être sauvé ?
En effet, nous "constatons que tous les peuples peuvent connaître – et connaissent – Dieu au moins partiellement." (cf. Rm 1)(p.218)
Il s'agit donc de savoir s'il existe d'autre(s) moyen que la foi en Jésus-Christ, pour être sauvé de ses péchés et aller au paradis ? (p.218)
En faisant de Christ son sujet principal et son point de convergence, le Nouveau Testament témoigne que Jésus-Christ est à la fois le Sauveur nécessaire et le seul possible. (p.218-219) Car Dieu a réglé la question du péché à la croix une fois pour toutes. (p.219)

Mais tous les non-chrétiens iront-ils nécessairement en enfer ?(p.220) Le "Logos", la "lumière" manifestée que certains rejettent pour rester dans les "ténèbres", sont des thèmes religieux universels, présents dans Jean et facilement assimilable par les gens d'autres religions. (p.221 et 223) Dieu est le Dieu de tous le kosmos (cf. Corneille et les Athéniens des Actes). (p.222)
Toutes les réponses possibles offertes aux hommes par Dieu se trouvent dans l'incarnation de Jésus-Christ. (p.222)

-> Nous pensons que ces affirmations :
- présentent à juste titre Jésus-Christ comme le seul moyen de salut ;
- ont raison d'inviter les chrétiens à présenter ce salut aux gens de tous horizons culturels et religieux ;
- semblent aussi indiquer une direction qu'Ida GLASER ne veut pas suivre jusqu'au bout dans la réponse à sa question suivante : la damnation pour tous ceux qui n'auront pas accepté Jésus-Christ comme leur sauveur personnel (cf. Jn3:36 "Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.")

2. Les adeptes d'autres confessions peuvent-ils aller au paradis ?
Dieu est juste, donc « la logique veut » que « tous les non-chrétiens, y compris ceux qui n'ont jamais entendu parler de Jésus » ne vont pas nécessairement aller en enfer. (p.225) Rm 2:12-16 nous montre que les hommes seront jugés, de façon appropriée, par rapport à « comment ils ont répondu à ce qu'ils savaient. » (p.226)

Ida GLASER conclue : « Dieu est juste et que je peux lui faire confiance pour qu'il juge chacun avec justice. […] chacun mérite d'être condamné et a besoin d'un sauveur et que le Sauveur est Jésus. Je dois par conséquent faire tout ce qui est en mon pouvoir pour m'assurer que chacun entende parler de lui, mais je pense que le Nouveau Testament ne nous donne pas assez de renseignements pour déterminer quelle logique » est la bonne pour savoir ce qu'il adviendra des non-chrétiens. (p.227)

-> Nous pensons que :
- la "logique" à laquelle Ida GLASER se réfère pour déduire qu'un Dieu "juste" ne peut pas nécessairement condamner tous ceux qui n'auront pas eu l'occasion d'entendre parler de Jésus est une logique très humaine. On ne peut faire dépendre la justice parfaite de Dieu de la façon dont nous imaginons la mise en oeuvre de son jugement sur les hommes. D'ailleurs l'Ecriture nous invite à ne pas nous mettre à la place du juste Juge (Rm 10:6-7);
- il faut rester sur l'incontournable nécessité d'accepter le salut en Christ, comme seul et unique moyen d'être sauvé, conformément à Jean 14:6 et à tout l'esprit du Nouveau Testament. Les exemples donnés par Ida GLASER (Corneille, les Athéniens) en sont pas des païens ayant été "sauvés" hors de Christ, mais des païens à qui Christ est prêché ;
- nous croyons que Dieu pourvoit à la connaissance explicite de Jésus-Christ, pour tous ceux qu'Il a élu, dés avant la fondation du monde (Ep 1: 3-6) et ce quelle que soit leur origine.

3. Qu'en est-il des Juifs ?
Comme les autres hommes, tous les Juifs ont besoin du Messie (p.228-229), car l'« évangile du royaume de Dieu pour le peuple juif, comme pour chaque personne, continue de contester les liens unissant la religion, le groupe ethnique, le territoire et le pouvoir, et d'appeler les individus à la repentance et à une vie nouvelle. » (p.230)
Cependant : que « le Christ soit 'la fin de la loi' ne signifie pas pour autant qu'il met fin aux Juifs. » Desquels il est issue. (p.231)
« Non seulement il y aura toujours des Juifs fidèles mais Dieu continue d'avoir des plans pour Israël. ». Même l'histoire récente des Juifs peut s'interpréter à travers l'événement de la croix, conformément aux plans de Dieu pour ce peuple particulier, qu'Il n'a pas rejeté et qu'Il veut encore « au milieu des nations […] pour montrer sa puissance et son nom, et pour ouvrir sa bénédiction à tous. » (p.232-234)

-> Nous pensons que :
- sur la base de Romains 11, que Dieu a un plan pour les Juifs de naissance, dans la mesure où ils sont appelés à être réunis au peuple de Dieu qu'est l'Eglise, corps de Christ (Ep 2:14);
- il convient d'être très prudent pour ne pas porter sur Israël ni un mépris, ni un mérite particulier, qui lui conférerait un statut spirituel propre, indépendant de la grâce de Dieu ;
- comme tous les peuples, les Juifs doivent accepter le Messie pour être sauvés. A la différence des autres religions, les Juifs pratiquant sont sensibilisés à cette attente, ils ne leur restent qu'à reconnaître en Jésus-Christ, le Messie promis par le tanakh (notre A.T.) ;
- Dieu semble user de sa providence, pour offrir aux Juifs en tant que peuple, une histoire qui interpelle les hommes, sans pour autant revêtir ce peuple d'une autorité spirituelle particulière.

4Ch. 13.  Q 12. Evaluez théologiquement les réponses données par l'auteur aux trois questions posées. Empty q.12 Mar 27 Mar - 13:47

Monnier

Monnier

L'auteure tente de répondre à 3 questions:

1/Jésus est-il le seul moyen d'être sauvé?
2/Les adeptes d'autres confessions peuvent-ils aller au paradis?
3/Qu'en est-il des juifs?

En ce qui concerne la première "réponse", elle affirme en s'appuyant la Parole que Jésus est le seul chemin qui mène au Père, à la vie, au salut. Il est le seul moyen du salut pour tous les peuples, pour tous les hommes. Elle fait preuve d'un orthodoxie évangélique indéniable!

A la deuxième question, elle ne s'aventure pas sur la logique du oui et du non (p.227). Elle a raison car Dieu seul et juge, et lui seul connait ses enfants. Mais là où le bas blesse c'est qu'en se basant sur le texte de Mat.25:31-46 elle déclare qu'il y a des "gens de confessions différentes qui servent le Christ sans le connaitre." et - en se basant sur l'exemple d'Abraham(p.224)-que "les gens qui ont beaucoup de dieux en ont probablement un ressemble au vrai Dieu et qui peut être un point de départ pour venir à lui." (p.224) Comment un disciple peut-il servir un maitre qu'il ne connait pas? On ne sert le Christ que parce qu'il s'est révélé à nous dans son amour, que par ce qu'il s'est saisi de nous! Lorsque Jésus, dans les évangiles, appelle ses disciples c'est par ce qu'il a parlé. L'idolâtrie est condamnée dans la Bible aussi bien dans l'AT que dans le NT. Elle n'a jamais été considérée comme un moyen pour parvenir à la connaissance de Dieu et de son Fils. Bien sûr Dieu peut interpeller des personnes qui sont pratiquant d'une autre confession, mais si elles se tournent vers Jésus-Christ, c'est que Dieu se révèle à elle et non par le moyen de son idolâtrie!

Sa position sur l'avenir des juifs est très pertinente car elle reste fidèle au texte.

frédéric

frédéric


· Jésus est il le seul moyen d’être sauvé ? Il existe une révélation générale de Dieu (grâce générale, création…) par laquelle on peut connaitre partiellement Dieu. Toutefois elle n’est pas suffisante comme l’indique Romain pour connaitre le salut, car l’homme sans la révélation spéciale de Dieu ne peut le trouver, cette révélation « culmine en Jésus Christ » selon Hebreux (p218). Il est donc nécessaire d’avoir une révélation particulière, en Jésus, de Dieu. l’évaluation théologique d’IG est juste lorsqu’elle s’appuie sur Jean 14.6 et les évangiles pour attester que seule la croix est le chemin d’accès au salut. Sa démonstration se fonde sur la compréhension de Jean 1.1-18 ou Jean révèle que le logos, compréhensible par tous, est finalement une Personne : Jésus Christ, p221. Tout comme elle nous pouvons affirmer que Jésus est bien le seul chemin (inclusif) pour que tous (universel) soient sauvés. Toutefois il faudrait aller plus loin en évoquant la doctrine de l’élection en Jésus Christ, le salut est offert à tous mais il est pour les élus en Jésus Christ. Cette notion ne semble pas apparaitre chez elle, sa vision reste me semble-t-il très humaniste et relativiste.



· Les adeptes d’une autre confession peuvent il aller au paradis ? Selon Mat 25, Romain 1 et 2 elle montre de manière intéressante que Dieu ne jugera pas en fonction de la religion mais en fonction de la connaissance de chacun et en fonction de ses actes. Dieu jugera en fonction de ce que chacun savait et de manière appropriée. Comme elle le dit, la Parole ne laisse pas la possibilité de juger de ce qui se passe dans le cœur de l’autre, et il est demandé de ne pas aller trop vite (parabole de l’ivraie). Dieu seul connait et juge, Croyant que Dieu est juste et qu’il jugera chacun avec justice. Cependant l’appel à prêcher la Parole selon romain 10, et faire de tous des disciples (Mat 28) est clair, c’est le role de l’église et si le temps est donné un homme d’une autre confession, authentiquement touché par la Parole, va devenir un disciple de Jésus Christ au sein de son peuple et de sa culture. Et logiquement il changera de confession. Sans quoi la souffrance des premiers chrétiens, des protestants au 16e, et de beaucoup dans le monde, pour leur prise de position envers leurs anciennes religions est inutile.



· Qu’en est il des juifs ? Etant une chrétienne juive, on peut comprendre sa douceur et sa tolérance car a vécu des moments douloureux (p 228). Elle pense à juste titre que les juifs sont à considérer comme tous les humains, et que « l’évangile du royaume de Dieu pour le peuple juif conteste les liens unissant religion, ethnie, territoire et pouvoir » afin que les hommes se repentent et aient une vie nouvelle. Mais des promesses sont là pour le peuple juif (Rom 9 et 10). Il est particulier seulement parce que le Messie descend physiquement de lui et parce qu’il est le peuple par qui Dieu a choisi de travailler (p 231), mais il y aura toujours des juifs fidèles, et Dieu a des plans pour Israel, selon Romain 11.29 : le don de la grâce est irrévocable (amour de Dieu pour les juifs), et l’appel est irrévocable (désir de bénir les nations).

EMELIE Gabriel



L’auteur pose les questions sur Jésus comme seul moyen de salut, les autres dieux et la possibilité d’être sauvé pour les adeptes d’autres confessions. L’ensemble des prises de position et des réponses apportées me semblent être dans la droite ligne de ce que l’Ecriture enseigne.
- Les religions païennes peuvent avoir des apports semblables à la religion chrétienne, mais aucune d’elle ne peut faire référence à l’incarnation : Dieu fait homme et venu sauver. L’histoire de la rédemption nous montre qu’il faut un acte souverain et salvateur de Dieu pour l’home déchu. Cet acte s’est manifesté en Jésus Christ. Ce qui fait de lui, le seul moyen d’être sauvé. Cette réponse vient en affirmation de ce que Jésus lui-même dit de lui : il est le chemin, la vérité et la vie, nul ne peut venir au Père que par lui.
- La question des autres dieux. Dans toute la Bible, il est fait mention d’autres dieux et l’Ecriture n’a de cesse de montrer l’inexistence de ces dieux dans leur capacité à intervenir et à répondre aux attentes de leurs adeptes au contraire du Dieu créateur et rédempteur qui lui intervient dans l’histoire de l’homme selon son dessein et sa souveraineté. L’adossement de certaines pratiques cultuelles avec de nombreux dieux à des actions de portée magique, mystiques et démoniaque montrent également l’existence de puissances mauvaises utilisant l’idolâtrie humaine à des fins de domination et de d’aveuglement spirituel. La bible dévoile ces situations dans plusieurs exemples.
- Les adeptes d’autres confessions peuvent ils avoir une possibilité d’entrer dans le paradis ? Cette question en entraine d’autres ? Comment seront jugés ceux qui n’auront pas entendu l’évangile ? Et ceux du peuple de Dieu initial ? L’Ecriture est claire pour ceux qui n’ont pas répondu à l’appel de la croix, mais elle est silencieuse sur ceux qui n’auront pas eu la possibilité de l’entendre. Nous ne pouvons que faire confiance dans la sagesse et la justice divine sur ces points ? Concernant les juifs, le débat est ouvert entre des partisans de plusieurs positions. Qu’elle est la place d’Israël dans le plan divin actuel compte tenu de la croix du Christ ? de l’installation de l’Eglise comme peuple de Dieu de la nouvelle alliance? Des prophéties sur le rétablissement futur d’Israël ? Quoiqu’il en soit, les juifs sont des hommes que Dieu aime et qu’il faut aimer comme nos prochains.

AVRIL Tony



1)Jésus est-il le seul moyen d’être sauvé ?
L’auteur dit que Jésus-Christ est le point culminant de la révélation de Dieu. Les versets qui sont utilisés par certains pour affirmer que Jésus est le seul moyen de salut sont : Jean 14.6 et Actes 4.12.
Le Nouveau Testament dit clairement que la croix est le seul chemin. Jésus de Nazareth est venu pour mourir sur la croix. Le moyen du salut pour tous est le moyen d’effacer le péché de tous. Le seul moyen de salut était que Jésus meurt sur cette croix (voir la prière de Jésus à Gethsémané). La croix n’exclut pas les personnes, mais elle était nécessaire pour inclure les non-juifs dans le peuple élu de Dieu.
C’est par Jésus que Dieu offre le salut à tout le monde (Jean 3.16). Jésus-Christ est le logos qui s’est fait chair. Il est Dieu, le Fils unique vers qui tous sont appelés à se rendre. C’est lui le seul Sauveur, il n’y en a pas d’autre. Par conséquent la croix est pleinement suffisante pour effacer les péchés du monde.

2)Les adeptes d’autres confessions peuvent-ils aller au paradis ?
Si Jésus est le seul chemin et si adorer d’autres dieux est mal, est-ce que les non-chrétiens vont aller en enfer ?
Dieu est juste, et son jugement est juste. Selon Romains Dieu se révèle à tous les hommes. Tous ont une certaine connaissance de Dieu. Mais à cause du péché, au lieu d’adorer le Créateur, l’homme préfère adorer la créature, d’où toutes les fausses religions.
Puisqu’il est juste, il jugera tous les peuples, sans partialité. Il ne jugera pas sur la même base pour tous, mais tous seront jugés en fonction de la réponse donnée à ce qu’ils savaient. L’homme sera jugé pour son péché mais aussi pour la réponse qu’il donne à Dieu et au Christ.
La conclusion de l’auteur est que Dieu est juste et qu’elle lui fait confiance pour qu’il juge chacun avec justice. Elle ajoute que chacun mérite d’être condamné et à besoin d’un sauveur et que le seul Sauveur est Jésus.
Pour ma part je partage l’avis de l’auteur, mais j’ajouterais en m’appuyant sur l’histoire de Corneille et des autre passages des actes ou des évangiles, que Dieu peut comme il a fait pour Corneille, envoyer un de ses disciples vers celui qui le cherche de tout son cœur afin que celui-ci entende l’Evangile et place sa confiance en Jésus. Le livre des Actes montre comment le Christ ressuscité conduit ses disciples vers ses brebis qui ne sont pas encore dans la bergerie.


3)Qu’en est-il des juifs ?
Selon l’épître de Paul aux Romains, les juifs comme les païens sont des pécheurs soumis au jugement de Dieu. Paul explique également comment l’alliance de Dieu avec Abraham se réalise à travers la bénédiction qui s’étend à tous les peuples par la foi en Jésus-Christ. Mais Paul dit en Romains 9 -11, que Dieu n’en a pas fini avec le peuple d’Israël car les dons de la grâce et l’appel de Dieu sont irrévocables (Romains 11.29). Par conséquent Dieu continue d’aimer le peuple juif et son but est toujours de bénir toutes les nations à travers les juifs.
Actuellement notre responsabilité est d’être le moyen que Dieu veut utiliser pour attirer à lui les juifs. Et la croix de Christ demeure être le seul chemin.
Je veux terminer avec ce passage qui annonce la repentance d’Israël en Zacharie 12.10 où il est dit : « Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un Esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. »

Paul Biancheri

Paul Biancheri

Avant de poser le problème d'un possible salut des autres religions nous souscrivons à ce que déclare Ida Glaser sur le Salut en Jésus-Christ. Jésus est le seul moyen d'être sauvé. La bible l'affirme clairement et en Jean 14.6 et Actes 4.12.Le NT dit clairement que la Croix et le seul chemin p.219. L'argument le plus convaincant se trouve dans les 4 évangiles qui aboutissent à la crucifixion et a la résurrection. Nous ajouterons qu'il y a d'autres versets clés "percutants" qui montrent cette exclusivité comme Jn 3.36, Rom 3.23-24 ou même dans le prologue de Jean en 1.12 etc…
Puis au sujet des adeptes des autres confessions I. Glaser se réfère à Ro 1.18 à Rom 2.16, par exemple Rom 2.14 qui mentionne le cas des païens "qui n'ont pas la loi mais qui font naturellement ce que prescrit la loi". Il semblerait que l'on soit dans le cas particulier de païens qui auraient leur propre loi et qui honoreraient Dieu.
Mais Ida Glaser a raison de signaler que c'est très difficile d'appliquer ce passage aux non-chrétiens, qui est "en dehors de la loi" ?, que la conclusion finale de Paul dans Rom 3.9 est "que tous ont péché, Juifs ou païens…" et de plus que ce passage ne répond pas au problème de ceux qui n'ont jamais entendu parler de Jésus.

En fait elle ne donne pas vraiment de réponse, p.227 et souligne que Dieu est juste et qu'il jugera chacun avec justice. Mais elle ajoute à juste titre que chacun mérite d'être condamné (et c'est bien là le grand problème !!) et que chacun a donc besoin d'un sauveur et que le sauveur est Jésus !! En conséquence elle fera tout son possible pour que chacun entende parler de Jésus-Christ p.227. Nous adhérons pleinement à cette position.
Oui, nous pouvons conclure que Dieu est juste mais il a manifestée cette justice en Jésus-Christ et sans l'adhésion à Jésus c'est empêcher Dieu d'exercer Son pardon ou Sa miséricorde c'est "comme si on Le désarmait!!"
En définitive la Parole de Dieu ne nous donne pas une autre alternative au problème des autres confessions. Mais pour autant soyons humbles pour ne pas être catégoriques à l'excès et faire confiance à Dieu qui sait tout et jugera les actions secrètes des hommes selon Rom 2.16.

9Ch. 13.  Q 12. Evaluez théologiquement les réponses données par l'auteur aux trois questions posées. Empty Résumé Mar 15 Mai - 15:42

Admin

Admin
Admin

1) Jésus est-il le seul moyen d'être sauvé ?
La position de Glaser est résolument exclusiviste mais elle n'hésite pas à remettre en questions certains présupposés que nous pouvons avoir. Comme plusieurs parmi vous le remarquent sa discussion du logos ainsi que son interprétation de Romains 1.18 ss. est ce qui pose le plus question (mais encore une fois dans un cadre général exclusivisme).

C'est l'interprétation de Romains 1 qui fait la différence. Ici notre interprétation (à laFJC) est sensiblement différente. Ce dont Paul parle ici en Romains 1 n'est pas de la possibilité de connaître Dieu à travers ses oeuvres, en tous cas pas dans un monde déchu. Il est plutôt question ici d'une connaissance que Dieu a implanté en chaque homme (du fait que nous sommes tous créés à son image). Cette connaissance nous la retenons captive par notre injustice (notre séparation/ révolte). C'est pourquoi Dieu nous tient comme inexcusables : non pas que nous n'arrivions pas à le connaître mais que cette connaissance fait normalement partie de notre constitution de créatures à l'image de Dieu. Comme le dit Chateaubriand, ce n'est pas que la création soit silencieuse mais que nous sommes sourds (sans l'Esprit).

Cela explique comment dans d'autres religions certains éclats de la lumière peuvent se faire : cela provient d'une connaissance que nous supprimons mais que Dieu par l'exercice commun de sa grâce permet parfois de surgir hors de notre séparation de lui.

2) Et les autres dieux ?
Pas de complément par rapport à vos réponses.

3) Les adeptes d’autres confessions peuvent-ils aller au paradis ?

Glaser semble en effet répondre sans répondre certainement (en regard des discussions que j'ai pu avoir avec elle l'année passée) parce qu'elle essaie de nous faire rester sur (1) les questions le plus importantes et (2) nous aider à garde ren tête que c'est bien la présence de Christ comme sauveur qui fait la différence en fin de compte. Pour toutes les autres questions relatives au salut des membres des autres confessions la confiance en la bonté et justice de Dieu est notre fondement nécessaire. Sa conclusion est ici résumée :

"Ma conclusion est que Dieu est juste et que je peux lui faire confiance pour qu'il juge chacun avec justice. Je peux ajouter que chacun mérite d'être condamné et a besoin d'un sauveur et que le sauveur est Jésus." (227)

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10Ch. 13.  Q 12. Evaluez théologiquement les réponses données par l'auteur aux trois questions posées. Empty q.12 Mer 16 Mai - 15:15

Monnier

Monnier

je suis surpris d'apprendre la compréhension de la FJC sur le texte de Rom.1:18-20. D'une part à cause du texte biblique lui même qui semble clair (révélation au travers de la création) et d'autre part à cause de la théologie calviniste (reprise par P.WELLS dans son 3.05-06).

Guillaume

Guillaume

J'ai noté de Ida Glasser trois approches théologiques :
exclusivistes : le salut ne s’obtient que par Jésus-Christ. Nous ne pouvons l’apprendre de source sûre que par la Bible. Le St Esprit prêche à chacun, mais il passe par Jésus-Christ, qui doit être annoncé à tous.
inclusivistes : le salut passe par le Christ, mais ceux qui sont sauvés ne le connaissent pas forcément.
pluralistes : Christ n’est pas le seul moyen d’accéder au salut. Toutes les confessions permettent de l’atteindre. Certains pensent que tous les hommes seront sauvés.

Personnellement, je partage le deuxième point de vue.

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