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Ch. 11-12. Q 11. Que nous apprennent les deux exemples pris par l'auteur ?

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Monnier
Fred BICAN
sylvainguiton
obarrucand
Admin
9 participants

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Admin

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obarrucand

obarrucand

L’exemple du peuple des Samaritains nous enseigne quels sont les problèmes « tout à fait susceptibles de détériorer les relations avec les adeptes des autres confessions : il s’agit des préjugés et de l’hostilité » (p 187). Il nous enseigne aussi comment Jésus a communiqué avec des gens de confession différente.

  • Jésus a fait l’expérience des préjugés des Samaritains à l’égard des Juifs et y a fait face avec amour. Il n’a pas cherché à riposter mais à sauver la situation (Lc 9.51-56).

  • Jésus a contesté les préjugés juifs contre les Samaritains (Lc 10.25-37).

  • Jésus a inclus un Samaritain dans son ministère de guérison (Lc 17.11-19).



Le second exemple parle du travail de mission et d’implantation d’église dans l’environnement des religions païennes du I° siècle.

  • Avec Corneille, on apprend que « Dieu entend les prières de gens et veut les sauver, même s’ils n’appartiennent pas au peuple de son alliance. » Pierre nous montre que l’intérêt que Dieu porte aux gens dépasse souvent le nôtre (p 196).

  • À Lystres, Paul et Barnabas rencontrent une vision différente du monde. Ils doivent démarrer leur message bien en amont de l’annonce de la venue de Jésus pour comprendre au final le sens de l’Evangile.

  • À Athènes Paul rencontre les philosophes grecs. Pour communiquer avec eux il a utilisé la méthode des philosophes plutôt que son style normal de prédication et leur a annoncé des idées nouvelles qui, tout en s’appuyant sur les croyances des Athéniens les ont remises en question.

  • À Ephèse, Paul a eu une longue période de discussion et d’explication qui a produit des résultats à long terme mais a fini par entraîner de l’opposition quand les fruits de son ministère se sont révélés être une menace économique.

sylvainguiton

sylvainguiton

J'ajoute à ce que dit Olivier :

- qu'il faut noter que Jésus choisit d'annoncer à la femme samaritaine avant les juifs son plan de salut. C'est une mise en garde contre l'orgueil spirituel qui voudrait nous faire croire que nous sommes les « détenteurs » de la vérité ou que toute révélation nous est réservée. Dieu aime aussi les autres croyants et veut les attirer à lui par Christ.

- que dans les différents exemples évoqués par I. Glaser, il ressort que Paul en bon apologète a cherché à adapter son approche au contexte et à la vision du monde des croyants d'autres confessions, afin de les rejoindre là où ils étaient.
La pratique du dialogue notamment est intéressante en ce qu'elle témoigne aussi d'un respect de l'autre et de son cheminement. Il ne s'agit pas de niveler les croyances mais de s'adapter à son interlocuteur, de se mettre à l'écoute de ses interrogations (cf les questions que se posent les philosophes grecs) voire de ses peurs.

- Des oppositions d'ordre spirituel peuvent aussi intervenir dans nos rapports avec d'autres religions qui intégrent la magie ou la sorcellerie. Il faut être attentif à cela et ne pas prendre le nom de jésus en vain dans ce type de situation.

4Ch. 11-12.  Q 11. Que nous apprennent les deux exemples pris par l'auteur ?  Empty Ouvert et pragmatique Mer 18 Jan - 10:43

Fred BICAN

Fred BICAN

La démarche de Jésus à l'égard de la Samaritaine (comme les autres mentions aux Samaritains dans l'Evangile) exprime que l'annonce de la "Bonne nouvelle" du salut, offert par Dieu en Christ, ne doit pas s'embarrasser de préjugés raciaux, culturels ou même moraux (voir la situation maritale de la Samaritaine). Ce qui n'indique pas une compromission avec le mal, mais plutôt souligne la nécessité d'aller à l'essentiel : les "vrais adorateurs" doivent adorer le Père "en esprit et en vérité" (Jn4:23-24 )et non en rapport avec un lieu particulier (Jérusalem ou Samarie).
Cette approche de Jésus heurte de front "l'auto satisfaction" de ses compatriotes les plus religieux.

De même, la démarche d'évangélisation qui se déploie dans les Actes, sans négliger de s'adresser aux Juifs, ne se laisse pas enfermer dans un cadre culturel judaïque, mais vise bien au-delà ("jusqu'aux extrémités de la terre", Ac 1 :8 ), illustrant la maxime de Paul : "je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns" (1 Co 9:22), fidèlement à l'accomodatio dei accomplie dans l'incarnation de Christ.

Monnier

Monnier

L'auteure du livre se cristallise sur deux exemples néotestamentaires. D'une part, elle s'attarde sur l'exemple des samaritains qui sont les ennemis n°1 des israélites à cause d'un passé historique lourd.
Ce premier exemple met en exergue deux choses:
1/les problèmes qui sont « tout à fait susceptibles de détériorer les relations avec les adeptes des autres confessions : il s’agit des préjugés et de l’hostilité » (p 187)
2/l'attitude de Jésus pour communiquer avec ses personnes dont la religion s'opposait à celle des juifs. Face aux préjugés des juifs, Jésus a rétorqué et a manifesté de l'amour envers un samaritain en le guérissant

Le deuxième exemple aborde la question du travail missionnaire de Paul dans des contrées païennes:
1/l'exemple de Corneille enseigne que « Dieu entend les prières de gens et veut les sauver, même s’ils n’appartiennent pas au peuple de son alliance. » 196).
2/l'exemple de son séjour à Lystres, montre que le message de l'Evangile doit s'adapter aux auditeurs et de leur connaissance préalable de Dieu
3/l'exemple de son séjour à Athènes montre que la proclamation de l'Evangile peut s'appuyer sur des modes de pensées, sur un référentiel connu et utilisé par l'auditoire. Paul utilise le stoïcisme (qu'il renversera dans son discours) pour amener les athéniens à identifier ce dieu inconnu qui est en fait le Dieu créateur.

frédéric

frédéric

L’exemple des Samaritains, montre qu’il faut de l’amour pour aller au-delà de l’hostilité et des préjugés. Ida Glaser réfléchissant aux rapports entre croyants « orthodoxes » et les autres religions montre par deux exemples comment Jésus et les apôtres se sont comportés avec elles. Tout d’abord les Samaritains. Pour elle l’exemple de Jésus à l’égard des Samaritains (instruction de Jésus, mission, guérisons…) montre qu’il ne faut pas « détériorer les relations avec les adeptes d’autres confessions » par les préjugés et l’hostilité. « Jésus faisait face aux préjugés avec amour…il cherchait un moyen de sauver la situation » ( p 192). C’est la persécution qui a forcé à aller au-delà de la Judée (révélation de la force du préjugé).

L’exemple des païens dévoile l’annonce d’un évangile adapté au contexte des auditeurs. Avec sagesse en tenant compte de leurs présupposés, leur histoire comme point de départ (Lystre avec Zeus, Athène et sa philosophie, Éphèse et son centre religieux). A chaque fois Paul crée un sermon tenant compte de la culture et de la religion des personnes à qui il prêche l’évangile.

EMELIE Gabriel



L’auteur aborde des questions de relation et de comportement vis-à-vis de ceux qui ont d’autres conceptions. En s’appuyant sur l’attitude de Jésus envers les Samaritains et la propagation de l’évangile dans le livre des Actes, nous sommes interpellés par la multitude des situations et leur complexité. Ainsi Jésus n’a pas cherché à attiser la rivalité historique qui existait entre Juifs et Samaritains. Il est venu pour sauver et non pour détruire. Les Samaritains ont montré que leur cœur pouvait être bien plus réceptif à cet évangile que ne l’était celui des Juifs.
Les chrétiens du premier siècle ont eu à traiter toute la question de l’intégration des païens dans l’Eglise. Bien des obstacles se sont dressés : le pluralisme des dieux, les rites cultuels, le culte des idoles, les interprétations philosophiques, la magie, la moralité…
L’Eglise ainsi face au monde païen devait concentrer son message sur la réalité d’un seul Dieu et de Christ, son envoyé venu sauver en mourant sur la croix. C’est en s’appuyant sur la force du message du salut accompli en Jésus Christ qu’elle tiendra son statut de peuple de Dieu.

AVRIL Tony



Le premier exemple pris par l’auteur est celui des samaritains du temps de Jésus. Il montre comment les préjugés et l’hostilité vis-à-vis d’un autre peuple peuvent détériorer les relations avec les adeptes d’autres confessions. L’auteur souligne que l’inimitié entre les juifs et les Samaritains provenait de luttes politiques et sociales que de différences religieuses ou ethniques.
Sa rencontre avec la samaritaine montre que Jésus a franchit les barrières des préjugés et de la tradition. A travers cette histoire, le Seigneur nous montre que les Samaritains aussi bien que les juifs avaient une place dans son plan. Jésus est le Sauveur du monde, et pas seulement des juifs.
Luc nous montre dans ses écrits que les Samaritains se sont montrés disposés à écouter et à recevoir l’Evangile avec beaucoup de joie. Et même qu’ils étaient capable de répondre à Jésus avec encore plus d’empressement que les juifs. Par conséquent ils étaient aussi inclus dans le royaume de Dieu.
Alors que les disciples ont réagi aux préjugés des Samaritains avec leurs propres préjugés et avec colère, Jésus a fait face aux préjugés avec amour, car il cherchait un moyen de sauver.
Jésus est venu sauver et guérir ceux qui en ont besoin, il le fait quelque soit les différences, car il ne fait pas de distinction entre les hommes. Tous sont pécheurs.

Le deuxième exemple permet de voir comment les apôtres ont affronté les difficultés de la mission notamment face aux religions païennes.
Dieu a dû convaincre Pierre d’aller vers les païens, en l’occurrence Corneille, pour que celui-ci entende la Bonne Nouvelle du royaume. L’histoire de Corneille en Actes 10, nous apprend que Dieu entend les prières des gens et veut les sauver, même s’ils n’appartiennent pas au peuple de l’alliance. Parfois nous pouvons être comme Pierre, mettant en avant des prétextes pour ne pas aller vers l’autre que nous croyons être moins bien que nous.
Le problème rencontré par Paul et Barnabas à Lystre nous permet de voir que les gens de différents arrière-plans religieux peuvent interpréter un même évènement de multiples façons. Ils doivent d’abord savoir que Dieu est leur créateur, pour pouvoir être prêt à entendre parler de Jésus.
A Athènes, l’apôtre Paul s’adapte à son auditoire, il connaissait également leur religion et cherche à apporter une information nouvelle pour compléter leur connaissance avant de terminer avec un extrait de l’Evangile. Paul a cherché à répondre à leur intérêt en se basant sur leur mode de pensée pour leur parler du Dieu qu’il ne connaissait pas.

Ce que nous apprenons, est qu’il faut être prêt à s’adapter aux autres, sans avoir des préjugés, en prenant le temps nécessaire pour la discussion. Il est nécessaire d’avoir également une bonne connaissance de la religion des interlocuteurs ou de leur manière de pensée basée sur telle ou telle philosophie. La priorité étant de chercher la gloire de Dieu, en manifestant notre amour pour lui et pour nos prochains.

Paul Biancheri

Paul Biancheri

Les 2 exemples de rencontres de Jésus avec la femme Samaritaine et de Pierre avec Corneille montrent très clairement que l'annonce du Salut en Jésus-Christ doit dépasser nos préjugés et nos barrières culturelles et religieuses et dépasser même les hostilités de longue date.
Dans la rencontre de Jésus avec la femme samaritaine Jésus est allé au-delà des préjugés
- premièrement en passant par la Samarie, en ne la considérant pas comme une terre hostile
- en discutant publiquement avec une personne samaritaine et de plus une femme
- en s'adressant et sans la juger, à une femme avec une vie non exemplaire
Le seul but du Seigneur a été d'amener cette femme sur le terrain de la foi, à ouvrir son cœur en évitant une controverse théologique sur lieu d'adoration, et de lui révéler qu'il était le Messie. Cette rencontre a permis un véritable réveil spirituel.
Le but général était de faire rentrer les Samaritains dans son plan de salut de Dieu.

Le témoignage de Pierre à Corneille est lui aussi très flagrant! Et Dieu a aidé Pierre avec une vision pour dépasser le cadre de ses préjugés et même celui de l'enseignement de la Loi.
Pierre a dû apprendre que Dieu ne faisait pas de favoritisme et que le salut des païens était plus important que la pureté rituelle et que le moment était venu où le salut des païens dépassait le cadre habituel de l'alliance.
De la même façon Paul, ancien pharisien très rigoureux, dans ses voyages est allé d'abord prêcher dans les synagogues mais a été ensuite confronté aux rites païens. Lui aussi, a su dépasser ses préjugés pour répandre l'évangile au monde païen.

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