Le premier exemple pris par l’auteur est celui des samaritains du temps de Jésus. Il montre comment les préjugés et l’hostilité vis-à-vis d’un autre peuple peuvent détériorer les relations avec les adeptes d’autres confessions. L’auteur souligne que l’inimitié entre les juifs et les Samaritains provenait de luttes politiques et sociales que de différences religieuses ou ethniques.
Sa rencontre avec la samaritaine montre que Jésus a franchit les barrières des préjugés et de la tradition. A travers cette histoire, le Seigneur nous montre que les Samaritains aussi bien que les juifs avaient une place dans son plan. Jésus est le Sauveur du monde, et pas seulement des juifs.
Luc nous montre dans ses écrits que les Samaritains se sont montrés disposés à écouter et à recevoir l’Evangile avec beaucoup de joie. Et même qu’ils étaient capable de répondre à Jésus avec encore plus d’empressement que les juifs. Par conséquent ils étaient aussi inclus dans le royaume de Dieu.
Alors que les disciples ont réagi aux préjugés des Samaritains avec leurs propres préjugés et avec colère, Jésus a fait face aux préjugés avec amour, car il cherchait un moyen de sauver.
Jésus est venu sauver et guérir ceux qui en ont besoin, il le fait quelque soit les différences, car il ne fait pas de distinction entre les hommes. Tous sont pécheurs.
Le deuxième exemple permet de voir comment les apôtres ont affronté les difficultés de la mission notamment face aux religions païennes.
Dieu a dû convaincre Pierre d’aller vers les païens, en l’occurrence Corneille, pour que celui-ci entende la Bonne Nouvelle du royaume. L’histoire de Corneille en Actes 10, nous apprend que Dieu entend les prières des gens et veut les sauver, même s’ils n’appartiennent pas au peuple de l’alliance. Parfois nous pouvons être comme Pierre, mettant en avant des prétextes pour ne pas aller vers l’autre que nous croyons être moins bien que nous.
Le problème rencontré par Paul et Barnabas à Lystre nous permet de voir que les gens de différents arrière-plans religieux peuvent interpréter un même évènement de multiples façons. Ils doivent d’abord savoir que Dieu est leur créateur, pour pouvoir être prêt à entendre parler de Jésus.
A Athènes, l’apôtre Paul s’adapte à son auditoire, il connaissait également leur religion et cherche à apporter une information nouvelle pour compléter leur connaissance avant de terminer avec un extrait de l’Evangile. Paul a cherché à répondre à leur intérêt en se basant sur leur mode de pensée pour leur parler du Dieu qu’il ne connaissait pas.
Ce que nous apprenons, est qu’il faut être prêt à s’adapter aux autres, sans avoir des préjugés, en prenant le temps nécessaire pour la discussion. Il est nécessaire d’avoir également une bonne connaissance de la religion des interlocuteurs ou de leur manière de pensée basée sur telle ou telle philosophie. La priorité étant de chercher la gloire de Dieu, en manifestant notre amour pour lui et pour nos prochains.